Dedans comme Dehors

La question du Tout

Par Raymond Oillet

Thème : Philosophie / Sociologie

Date de publication : 30/01/2023

Après la publication de mon ouvrage, Un mouvement et un repos – La question de soi (Édilivre 2020), ce nouvel examen devrait conduire à démêler plusieurs théories de la connaissance qui sont complexes et nombreuses… Reposer la question du réel, sans me ramener automatiquement à la question de soi, me poussera à interroger plus profondément ce qui s’entend par réel et à interroger la science qui en a fait l’objet principal de toutes ses recherches depuis longtemps. Ce sera également poursuivre une enquête gnoséologique portant sur plusieurs chapitres de l’histoire de la philosophie, de l’Antiquité à nos jours. Enfin, à une époque de crise civilisationnelle où la survie même de l’humanité semble en jeu, je propose quelques aperçus pour la définition d’un nouveau paradigme qui tienne compte d’impératifs écologiques aujourd’hui largement reconnus.

A5 (148x210)
506 pages
ISBN : 9782414596980

26,00 €

12,99 €

Papier

Numérique

Avis des lecteurs

Un passionnant voyage dans la construction de la conscience. C’est fin et nourrissant. Merci monsieur. - 06/03/2023

Après Connaissance du matin et Un mouvement et un repos – La question de soi, Raymond Oillet nous présente ici le troisième volet de son enquête sur ce mystère qu’est, pour chacun de nous, le fait de se vivre comme un soi, un « je ». Il met ce « je » en connexion avec « tout ». Jamais « je » ne se présente tout seul. A chaque fois un monde, sensible, l’accompagne. L’homme accède à lui-même grâce au monde. Moi et monde, sont-ce deux présences arc-boutées l’une contre l’autre, ne pouvant se raccorder qu’en tirant un trait d’union entre elles ? C’est ainsi que la pensée classique oscille entre le pôle sujet-conscience et le pôle objet-existence pour rendre compte d’une conscience qui serait systématiquement conscience de quelque chose, reliée à de l’autre. Raymond Oillet analyse cette oscillation du balancier dialectique et tous les facteurs participant à la construction d’une conscience séparée du monde. Pour dépasser enfin cette position dans la révélation d’une auto-saisie de la présence dans une impression ne venant et ne touchant que l’esprit pur. C’est ainsi qu’il nous dévoile l’existence d’une création qui antécède la bifurcation sujet/objet. Ce nouveau paradigme rebat les cartes des thèmes qui font notre actualité : l’écologie, par exemple, ne s’intéresse plus à une nature « extérieure », existant en dehors de l’esprit et de son impulsion… L’écologie authentique est notre responsabilité, « nous » devons en répondre car la Création s’opère dans notre être le plus intime, qu’on appelait jadis une ‘âme’. Même chose pour trouver une résurrection démocratique, qui ne consiste plus dans l’agrégation quantitative d’opinions mais dans l’ouverture d’une véritable communauté pathétique, éduquée par l’art. Voilà un ouvrage qui demande à chacun de le lire et de le relire comme tous les textes majeurs. Puissent ces quelques mots faire surgir l’étincelle initiale de l’intérêt pour des intuitions qui, une fois enracinées, nourrissent une vie entière.

Une révolution dans la compréhension de ce que veut dire co-naître - 13/02/2023

Après Connaissance du matin et Un mouvement et un repos – La question de soi Raymond Oillet nous présente ici le troisième volet de son enquête sur ce mystère qu’est, pour chacun de nous, le fait de se vivre comme un soi, un « je ». Il met ce « je » en connexion avec « tout ». Jamais « je » ne se présente tout seul. A chaque fois un monde, sensible, l’accompagne. L’homme accède à lui-même grâce au monde. Moi et monde, sont-ce deux présences arc-boutées l’une contre l’autre, ne pouvant se raccorder qu’en tirant un trait d’union entre elles ? C’est ainsi que la pensée classique oscille entre le pôle sujet-conscience et le pôle-objet-existence pour rendre compte d’une conscience qui serait systématiquement conscience de quelque chose, reliée à de l’autre. Oillet analyse cette oscillation du balancier dialectique et tous les facteurs participant à la construction d’une conscience séparée du monde. Pour dépasser enfin cette position dans la révélation d’une auto-saisie de la présence dans une impression ne venant et ne touchant que l’esprit pur. Il nous dévoile l’existence d’une création qui antécède la bifurcation sujet/objet. Ce nouveau paradigme rebat les cartes des thèmes qui font notre actualité : l’écologie ne s’intéresse plus à une nature « extérieure », existant en dehors de l’esprit et de son impulsion. L’écologie authentique est notre responsabilité, « nous » devons en répondre car la Création est dans l’âme. Même chose pour trouver une résurrection démocratique, qui ne consiste plus dans l’agrégation quantitative d’opinions mais dans l’ouverture d’une véritable communauté pathétique, éduquée par l’art. Je ne rentrerai pas dans l’analyse de l’ouvrage qui demande à chacun de le lire et de le relire comme tous les textes majeurs. Je voulais simplement faire surgir l’étincelle initiale de l’intérêt pour des intuitions qui, une fois enracinées, nourrissent une vie entière.