Couleur Café

Chérima, une jeune quarteronne, est achetée par un riche propriétaire d’une plantation de coton alors qu’elle n’est qu’une jeune adolescente. Elle en devient très vite amoureuse et de cet amour impossible naît un petit garçon, qui lui est arraché le jour même de sa naissance. Quelques années plus tard, cet enfant est vendu à un diplomate pour distraire ses petites jumelles. Il connaît alors une vie paisible, fait des études de sciences politiques à l’université de Cincinnati et devient un jeune homme promis à un bel avenir qui va travailler d’arrache-pied sur un projet de loi pour l’abolition de l’esclavage de ses frères de couleur. Après de nombreuses années d’efforts il y parvient. La loi du 27 avril 1848 donne la liberté à des millions de gens qui ont tout fait pour mériter cette liberté qui leur était si chère. Chérima parviendra-t-elle à retrouver la trace de cet enfant ? Elle mettra en tout cas toutes les chances de son côté car le cri du cœur d’une mère est le cri le plus fort. Couleur Café traite avec justesse de l’esclavage des Noirs, mais il faut savoir qu’il existe aujourd’hui une autre forme d’esclavage, on estime en effet que plus de 200 millions d’enfants et des millions d’adultes sont exploités dans le monde entier soit pour rembourser une dette, soit pour permettre à leurs parents de survivre. Ces enfants travaillent dans les mines, ou sont employés dans les champs de cannes à sucre. La question de l’esclavage n’est pas résolue.