Autour du livre

20 février 2017
Posté par
Flora

Comment réussir la fin de son récit ?

La fin d’un roman est essentielle : elle va conditionner l’impression du lecteur. Une fin médiocre est souvent synonyme d’avis négatifs alors qu’une fin réussie l’encouragera à vous relire. Voici quelques conseils pour soigner l’issue de votre récit.

Réussir_la_fin_de_son_roman_EdilivreUne fin simple
Lorsque vous fermez votre histoire, évitez d’introduire de nouveaux personnages. Vous pourriez embrouiller le lecteur. Au moment où vous abordez les dénouements, cessez les nouvelles apparitions. Pour clore votre récit, privilégiez les actions et la résolution des intrigues mises en place. A moins qu’il ne soit justifié, évitez l’épilogue, trop souvent – et mal – utilisé.

Les fins classiques
Vous n’êtes pas obligés de résoudre tous les conflits mis en place. Le happy end n’est pas la seule option, mais vous devez au moins dénouer le cœur de votre récit, l’intrigue principale. Pour cela, revenez sur les obstacles mis en place au cours de l’histoire et vérifiez-les un à un.

Vous pouvez soigner votre fin sans y introduire un coup d’éclat. Si votre personnage principal n’a pas une vie hors du commun, boucler le récit sur une vie ordinaire n’est pas un échec. Au contraire, votre histoire n’en aura que davantage de force. Le lecteur peut même s’y attacher et réclamera peut être une suite !

Les fins originales
Réussir_la_fin_de_son_roman_Edilivre
Pour une fin originale et dynamique, vous pouvez opter pour le revirement de situation (le fameux  twist, très populaire chez les anglo-saxons). La technique est très utilisée par les auteurs de science-fiction et de romans policiers. Elle s’adapte de manière générale à tout récit qui ménage un suspense. Afin qu’il fonctionne, le lecteur ne doit pas le voir venir. A vous de faire preuve de créativité et de finesse. Restez tout de même crédible. L’avantage d’une telle fin est qu’elle permet au lecteur de redécouvrir le récit s’il le relit.

Vous pouvez également opter pour une fin suspendue, c’est-à-dire sans réelle conclusion. C’est alors au lecteur de décider de la fin la plus appropriée. Attention toutefois à réduire le champ des possibles : le lecteur ne doit pas y voir une faiblesse de votre part. Cette technique s’adapte plus aux nouvelles ou aux romans courts.

Quelles sont vos techniques pour finir vos romans ? Quelle est, selon vous, la fin idéale ?