Jean-Claude Yché nous livre ici son premier recueil de souvenirs, de portraits, d’émotions, glanés depuis l’enfance, tout au long d’une vie riche de rencontres et d’aventures qu’il nous fait partager avec son humour inaltérable.
Il nous conduit, en un kaléidoscope sans cesse renouvelé où l’on voyage, à ses côtés, des garrigues de son Languedoc natal aux palaces de SYDNEY ou de BUENOS AIRES, bercé par les chœurs géorgiens ou les rumbas gitanes.
On découvre, à le lire, la truculence du monde du rugby où la fraternité des acteurs puise sa source dans la générosité des combats.
Jean-Claude Yché nous parle, avec la même tendresse, de sa famille, de ses copains, de ses conquêtes féminines – heureuses ou non – de l’âme du Pays Basque et de la douceur des dunes sahariennes.
Il côtoie, avec la même simplicité, Haroun Tazieff, Antoine Blondin, Dom Clément Jacob, l’organiste prodige de l’Abbaye d’En Calcat ou la patronne d’une maison de passe dans le vieux Barrio Chino de Barcelone.
Il verse une larme, entre deux éclats de rire, sur ses amis trop tôt disparus, puis va noyer son vague à l’âme dans les bars de Montmartre ou sous les palmiers de Figuig.
Comme la chanson du vent est un hymne à la vie « qui est toujours devant », écrit par un garçon dont le gêne dominant est celui d’un épicurien humaniste.