Mémoires anonymes

Du lointain horizon, elle est venue,
Sur son cheval blanc à bride abattue.
Cette cavalière de l’au-delà
M’a laissé des séquelles ici-bas ;
Par son charme envoûtant,
Présente en moi à chaque instant.
J’ai perdu le sens du raisonnement
Par ce mélange de rêve au réel récurrent.
C’est une créature hors du commun ;
Son souvenir indélébile, en moi, ne s’éteint.
Où es-tu, ô mirage d’un monde parallèle ?
J’ai aimé ton illusion, avec ses joies et ses peines.
Son existence est-elle réelle ?
C’est le mystère évanoui dans le temps et l’éternel.