Livre

L’arc-en-ciel du pinceau littéraire

L’arc-en-ciel du pinceau littéraire

Par Ahmed Abbassi

Thème : Autres / Divers

Date de publication : 17/01/2017

« C’était au mois d’août.
La nuit.
Il faisait une de ces étouffantes chaleurs caniculaires.
Le seul endroit, de notre beau patelin, qui soit relativement frais, était la source.
Une source, je vous assure qu’elle était très belle et très rafraîchissante.
Belle par son paysage.
Des lauriers roses et blancs ; un tapis de verdure qu’on dirait être du gazon frais, mouillé par l’embrun, la poussière d’eau ; un étang d’eau où dansait le reflet de la belle lune, une lune d’argent que lavait les petites vagues de l’étang…
Passons disait le mystérieux Maître. »


  • Roman (134x204)
  • 146 pages
  • ISBN : 9782334228848
12,50 €
5,99 €
Papier
Numérique

Ahmed Abbassi

Biographie

Ahmed Abbassi

L’auteur est né à la Ghouiba le 29 novembre 1949. On lui avait dit que sa naissance s’était déroulée par une belle nuit glaciale, étoilée de milliards de petits diamants scintillant dans la voûte céleste. Juste au-dessus de son humble demeure veillait une grosse étoile rose et bleu qui disparut lorsqu’il poussa son premier cri de nouveau-né.
Ses études primaires furent perturbées par les pérégrinations de son père qui était postier. Au secondaire, très jeune, interne à Sousse, il fut éloigné de sa famille. Là-bas, il dévora, par ennui, des romans. Il lisait tout ce qui lui tombait sous la main. « La bibliothèque rose », Sartre, Balzac, Daudet et autres y passèrent. Ses lectures étaient désordonnées : il avait déjà appris à voyager avec Un capitaine de quinze ans et L’île au trésor. Robinson Crusoé, lui aussi, était de l’équipée. 
À la fac, à Tunis, ses horizons s’élargirent. Il apprit de belles choses. Dès 1975, le sort l’avait mené à enseigner en Afrique et aux pays du golfe. Il s’attela, ensuite, à un doctorat de 3e cycle débuté en Tunisie sur « l’image du père dans l’œuvre de Jean Giono ». Cette thèse, il l’avait soutenue à Toulouse en 1985 avec les soins de son encadreur, son ami et maître Jean Sarocchi qu’il salue ici. 
Revenu en Tunisie, il a enseigné à la faculté de Kairouan. Atteint d’un A.V.C, il est devenu hémiplégique et il le demeure encore aujourd’hui. Paralytique, il a tout de même conservé son poste. En 1998, par décision humanitaire du ministre, il est muté à Tunis, dans la même faculté où il a été étudiant. Il y reste jusqu’en 2011, date à laquelle il est mis à la retraite. Depuis, il écrit en tant que « voyageur immobile » et vit plongé dans ses souvenirs...

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