Le Cercle des vertus au nom de la démocratie

« L’homme est différent de l’animal par les actes qu’il pose et le contenu qu’il y met par rapport aux valeurs auxquelles il croit profondément. Sa seule présence physique ne révèle rien aux autres, encore moins à lui-même. Or ce qui me paraît pertinent sur le plan axiologique, c’est moins les richesses rutilantes à savoir l’argent, les maisons, les voitures et j’en oublie des merveilles...Tout cela constitue pour moi un ensemble d’accessoires dont on peut toujours disposer et qui ne sera jamais fondamentalement équivalent au fait de laisser une trace humaine derrière nous car elle est indélébile. En effet l’enfant, en se reproduisant à son tour, vous fait entrer dans l’éternité. Et pour moi, l’enfant est bien sans conteste, cette trace. On comprend donc bien pourquoi je n’hésite pas une seule seconde de plus à préférer m’entendre appeler papa.Toute autre solution est, à mes yeux, totalement illusoire parce que parfaitement éphémère.

Le mage avait relâché la main du jeune homme. Il ne semblait plus y lire un autre message. Les lignes de la main, notamment celles de la main gauche, constitueraient un véritable livre ouvert... »

Extrait de GITA ou les lignes de la main. (Dans ce recueil)