Mostafa Rhazi Regragui est né à El Jadida dans les années 50. Son père était un soldat de l’armée française qui a participé à la Seconde Guerre mondiale et sa mère était la fille du grand caïd de Doukkala, à l’époque coloniale. L’auteur a milité pour recevoir une éducation adéquate, qui a été couronnée par un diplôme d’ingénieur du Cnam de Paris et un MBA de l’université de Pittsburgh.
M.R.R., ancien professeur des grandes écoles de management, n’oublie pas cette qualité de vie qu’il a apprise de ses anciens maîtres des écoles franco-arabes du collège Moulay Youssef, du lycée de Saint Aulaire et du Conservatoire des Arts et Métiers de Paris. Durant la lutte pour l'indépendance « dans l'interdépendance librement consentie », il a fait preuve de militantisme au sein du PDI, Parti Démocrate pour l’Independence, dont les cadres avaient constitué une intelligentsia durant le règne d’Hassan 2. Il a subi les affres de l’époque des années de plomb où la chasse aux intellectuels était chose courante.
L’auteur a collaboré à la revue Lamalif qui prônait plus de démocratie et de justice sociale, et publié trois recueils : États d’âme chez Les Cahiers du Nouvel Humanisme, Le Harem et le Temple aux Éditions Pepelope et Le Harem fantastique aux éditions canadiennes Le Souffle. Il a aussi participé à plusieurs mouvements politiques socioculturels scientifiques et a créé sa propre organisation : Groupe d’Éducateurs et de Formateurs du Maroc (le GEF). Par ailleurs, il a collaboré avec plusieurs grandes entreprises industrielles, commerciales et bancaires, dont Good Year Maroc, l’OPC, la Régie des Tabacs, La Prophan Cotef, Honey Well Bull, dans le cadre de missions de DRH.
Mostafa Rhazi Regragui se livre actuellement à la lecture, à la poésie et au journalisme avec la philosophie d’une vie tournée vers l’action et le soutien des démunis.
