La boîte de Pan et Laure, Lori Djain de tous les mots

Pan est le dieu de la totalité, de la nature toute entière. Dieu musicien aussi. Il défia Apollon lors d'un concours musical qu'il perdit. Laure de Sade (1310-1348), dite aussi Laure de Noves, muse de Pétrarque et aïeule du Divin Marquis. Le Lori est un perroquet dont il existe cinquante-cinq espèces. Dans cet ouvrage, le parallèle est fait dans la diversité et l'envolée des vers, la recherche d‘un amour coloré et éthéré. Le djaïn est un adepte du jaïnisme, religion indienne fondée par un contemporain de Bouddha, visant à permettre à l'homme d'atteindre le nirvana. Il y a la recherche de l'absolu, d'un amour parfait et pleins d'extases. Le titre est bien sûr une allusion à la boîte de Pandore, première femme dans la mythologie grecque qui fut accusée d'être responsable de la dispersion des maux dans l'humanité en ouvrant une boite maudite. Ici la femme est à l'origine, non pas des maux, mais bel et bien des mots car c'est par la femme que l'humanité s'accomplit et progresse, délivrant notamment le goût musical (Pan) et poétique (Laure).