Interview écrite

Bernard Lhubac auteur de « J’ai envie de pisser !»
2 mars 2017
Posté par
Flora

Bernard Lhubac auteur de « J’ai envie de pisser !»

Bernard_Lhubac_EdilivreDans quelle région habitez-vous en France ? Sinon, dans quel autre pays ?

Je réside sur l’île de la Réunion depuis 2003 après avoir vécu dans un village proche de Montpellier durant 24 ans, dans le département de l’Hérault où sont mes racines.

 

Présentez-nous votre ouvrage 

Gaspard est un enfant comme tant d’autres qui est régulièrement, et à des moments inopportuns, pris d’une irrépressible envie d’uriner. Au travers de diverses anecdotes souvent cocasses, le narrateur offre son témoignage, parfois avec humour, parfois avec émotion, de ce qui l’handicape… et l’obsède.

 

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

J’ai voulu surtout m’amuser à travers ce roman. Ce thème est, il est vrai, peu évoqué dans la littérature. En faire l’argument principal de mon ouvrage a été pour moi une gageure que j’ai relevée avec un plaisir immense. J’ai voulu y livrer beaucoup d’humour, beaucoup de tendresse et y développer un certain style littéraire qui me comble. Style littéraire puisé aux sources de mes maîtres en la matière : Frédéric Dard, Pierre Perret, René Goscinny, Rabelais…

 

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

Mon ouvrage s’adresse à des lecteurs à partir de 10 ans mais il peut être lu par tous.

 

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Il n’y a pas de message à proprement parler, mais chacun, enfant ou adulte pourra sans doute s’y retrouver. Ce roman est avant tout un clin d’œil. Clin d’œil face à nos faiblesses d’êtres humains. Qui nous dit que la personnalité politique, au moment où elle prononce un discours vital pour son avenir politique ou pour le pays, n’a pas en plein milieu de son allocution « envie de pisser », Et le pape en pleine messe à Rome ? Et le DRH qui reçoit un candidat ? Et le commandant de bord sur le point d’atterrir ? Et Bonaparte à Austerlitz ? L’Histoire ne retient pas ces épiphénomènes. On pourrait évoquer aussi le hoquet ravageur qui nous saisit juste avant un rendez-vous important. Le bégaiement intempestif, tel celui du roi Georges VI, lors d’une prise de parole importante. Le pet sournois lâché en pleine réunion… Toutes ces situations, qui peuvent entraîner gênent ou sourires, voire franche rigolade, peuvent encombrer au plus haut point celui qui y est au cœur. Mais nous savons tous que, à un moment donné de notre vie, nous y sommes confrontés. La dérision reste une excellente parade à ces désagréments du quotidien.

 

Où puisez-vous votre inspiration ?

J’ai puisé mon inspiration dans la vie telle qu’elle est. J’y ai relaté des situations que j’ai vécues, moi ou mon entourage, racontées plus ou moins fidèlement, enjolivées ou exagérées, et d’autres tout droit sorties de mon imagination.

 

 Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Après mes deux précédents romans traitant de thèmes complètement différents (Ma petite sœur des rizières » et « Ce Diable de pompier ») je pense marquer une pause. J’avais trois romans à écrire, je l’ai fait. J’ai réalisé mon projet en une année, cela me tenait à cœur. J’attends que l’inspiration vienne toute seule, sans la violenter.

 

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Lisez-moi ! J’écris pour me faire plaisir, mais c’est mieux lorsqu’on est partagé !