Livre

Bercy m'a si longtemps bercé

Bercy m'a si longtemps bercé

Par Didier Veller

Thème : Témoignage

Date de publication : 18/04/2017

Pendant les sept dernières années de sa vie professionnelle, l'auteur a eu la chance de pouvoir observer successivement comment un pays de l’ex-Union Soviétique renait de ses cendres et de quelle manière une ex-proie du dernier parti communiste européen n’en finit pas de solder ses comptes avec l’histoire.
Raccourci saisissant que les grandeurs et petitesses de la fonction publique française lui ont permis de connaitre grâce à une mutation, d’un poste privilégié auprès du consulat de France à Almaty, vers le sombre placard d’une affectation auprès d’un service déconcentré de l’État installé au pays des moutardiers.


  • Grand Format (170x240)
  • 282 pages
  • ISBN : 9782334221160
23,50 €
10,99 €
Papier
Numérique

Didier Veller

Biographie

Didier Veller

Marié et père de deux enfants, Didier Veller a effectué l'essentiel de sa difficile mais passionnante carrière professionnelle comme fonctionnaire auprès du ministère de l'Économie et des Finances, au sein du réseau des postes d'expansion économique à l'étranger puis des services économiques en ambassade, dans de nombreux pays du Moyen-Orient et d'Afrique principalement. Il a également exercé auprès de services déconcentrés du même ministère, à Limoges puis à Dijon.

Aujourd'hui retraité, il a décidé de donner un coup de projecteur sur les deux dernières séquences de sa vie professionnelle qui, apparemment très éloignées puisqu'elles se sont déroulées à Almaty puis à Dijon, présentent d'inattendus caractères de ressemblance.

 

Avis des lecteurs

complément d'information - 19/04/2017

Bien qu'étant l'auteur, j'interviens dans cette rubrique afin de vous remettre le texte que j'ai écrit afin de vous donner un aperçu de mon livre: « Monsieur le Président Je vous fais une lettre Que vous lirez peut-être Si vous avez le temps. Je viens de recevoir mes papiers »* Pour partir en retraite Avant dimanche soir. N’étant plus fonctionnaire Il va enfin me plaire de dire ce que je pense sans que cela devienne une offense. Plus de discipline, foin de réserve, fini la Bourgogne. Ah, ils sont sans vergogne, Philipe, Jean, Charles et leur ego en mal de gonflette. Comme j’ai osé les troubler pendant la ronflette Ils m’ont envoyé leurs archers Méprisant la réalité, les voilà fâchés. Ne songeant qu’à leur potentat Ils préfèrent ignorer que le char de l’Etat Pèse trop lourd, avance trop lentement, coûte trop cher Mais à vos admonestations, ils ont refusé de donner de la chair. En recevant ma demande de grâce, Votre indifférence a pris toute la place Point de réponse, juste un profond silence Que faire si comme vous l’on pense ? Faut-il se taire et accepter cette absence ? * Extrait de la chanson « le déserteur » de Boris Vian. Inquiet, je pars très loin de la France Là-bas, je trouverai chaleur humaine et convivialité Car les petits ducs et leurs valets n’y ont pas droit de cité. La mer des promesses nous envoie ses coups de semonce Mais je ne veux rien connaitre du naufrage qui s’annonce. Non, ne prenez pas pour une désertion Ce qui n’est qu’un besoin de distance, mais avec imposition. Voilà, vous n’ignorez rien de ce que ma plume avait à vous raconter Mais cette histoire, il fallut trouver celui qui accepterait de l’éditer. Avoir des choses à dire et hors du service public, se faire bouter C’est le sort de ceux qui ne trouvent pas d’oreille prête à les écouter.

complément d'information - 19/04/2017

Bien qu'étant l'auteur de l'ouvrage, je me permets d'intervenir dans cette rubrique pour vous présenter la "lettre au président", détournée afin de vous donner envie de lire mon livre: « Monsieur le Président Je vous fais une lettre Que vous lirez peut-être Si vous avez le temps. Je viens de recevoir mes papiers »* Pour partir en retraite Avant dimanche soir. N’étant plus fonctionnaire Il va enfin me plaire de dire ce que je pense sans que cela devienne une offense. Plus de discipline, foin de réserve, fini la Bourgogne. Ah, ils sont sans vergogne, Philipe, Jean, Charles et leur ego en mal de gonflette. Comme j’ai osé les troubler pendant la ronflette Ils m’ont envoyé leurs archers Méprisant la réalité, les voilà fâchés. Ne songeant qu’à leur potentat Ils préfèrent ignorer que le char de l’Etat Pèse trop lourd, avance trop lentement, coûte trop cher Mais à vos admonestations, ils ont refusé de donner de la chair. En recevant ma demande de grâce, Votre indifférence a pris toute la place Point de réponse, juste un profond silence Que faire si comme vous l’on pense ? Faut-il se taire et accepter cette absence ? * Extrait de la chanson « le déserteur » de Boris Vian. Inquiet, je pars très loin de la France Là-bas, je trouverai chaleur humaine et convivialité Car les petits ducs et leurs valets n’y ont pas droit de cité. La mer des promesses nous envoie ses coups de semonce Mais je ne veux rien connaitre du naufrage qui s’annonce. Non, ne prenez pas pour une désertion Ce qui n’est qu’un besoin de distance, mais avec imposition. Voilà, vous n’ignorez rien de ce que ma plume avait à vous raconter Mais cette histoire, il fallut trouver celui qui accepterait de l’éditer. Avoir des choses à dire et hors du service public, se faire bouter C’est le sort de ceux qui ne trouvent pas d’oreille prête à les écouter.