La presse en parle

26 avril 2012
Posté par
Marie

André-Jean Bonelli dans Corse Net Infos

Casa Giafferri : Un havre culturel à Poggio di Venaco


Annette Luciani et André-Jean Bonelli

Annette Luciani, enseignante de formation, vit sa passion pour l’art et la littérature loin de la vie trépidante des grandes cités à la Casa Giafferri, dont la vocation culturelle, dans un écrin à couper le souffle de Poggio di Venaco, n’est plus à démontrer ! 

Ici tout respire le calme et la sérénité, loin des préoccupations de la vie de tous les jours. Un lieu de méditation, tel un Ashram tibétain égaré dans la montagne corse. D’étranges sculptures contemporaines côtoient des toiles de peintres locaux, nationaux, voire internationaux.. Une vaste bibliothèque sur laquelle on débouche par un escalier en colimaçon, ouverte aux visiteurs marque par sa présence la vocation culturelle du lieu.
Et qui mieux que Annette Luciani pour nous en parler ?

 

 » La finalisation des activités n’était pas terminée lorsque l’association Kurnos Oikoumenè (l’île ouverte sur le monde) présidée par le professeur Antoine Lucciani a décidé de recevoir  des indiens Navajos qui étaient venus à Venaco et  pour participer à la Foire du Fromage »
 » A l’époque cette rencontre donna lieu à la réalisation d’un film présenté au Festival de Lama consacré au mouton Churro. Un très bel échange autour de la fabrication du fromage et des tapis réalisé par Philippe Raffali. »

La Casa Giafferri ouverte en 2003 à Poggio di Venaco devint le siège de l’association.

« Aujourd’hui ses activités se sont élargies. Maison d’hôtes, centre culturel, lieu dexpositions de peintures et sculptures »  ajoute Annette Luciani qui, enseignante en Littérature comparée, explique qu’elle a « voulu en faire un lieu d’échange ancré dans un milieu rural, loin des salons embourgeoisés et snobs. Cette maison veut offrir sa chance à ceux qui sont inconnus ou méconnus pour faire connaître des talents. Nous recevons dans le domaine de l’Art des artistes internationaux, notre prochaine exposition internationale vient de Berkeley au mois de septembre. La galerie a proposé d’organiser des échanges avec les artistes corses. Mon but est l’ouverture de la Corse sur le monde. »
Rencontre avec André-Jean Bonelli 

« C‘est dans ce lieu que je reçois artistes et écrivains comme aujourd’hui André-Jean Bonelli où je découvre le bonellisme ! Il y a longtemps que je souhaitais rencontrer André-Jean Bonelli. En 2008 j’avais organisé un débat sur l’utopie axée sur le Meilleur des Mondes l’Aldous Hugsley, il n’avait pas pu y assister pour des raisons familiales et ce soir c’est un peu la séance de rattrapage. En effet son œuvre est dans le droit fil d’Hugsley puisqu’il nous a présenté son œuvre et en particulier Kôbol, son dernier roman. Cette soirée a été l’occasion de montrer le rapport qui existe entre l’écriture de fiction littéraire, narrative, et le cinéma. Nous avons visionné la bande annonce de ce film en devenir qui est fascinante parce que c’est la mise en images d’une écriture. Un rapport étroit entre deux personnes : l’auteur et le réalisateur qui adapte l’écriture au cinéma ? Colle c’est une bande annonce c’est aussi un concentré de l’histoire qui ne dévoile pas mais qui dit déjà beaucoup qui donne envie à la fois de voir le film et de lire le livre. Le dîner-débat de ce soit a permis d’établir le rapport entre la Science et la fiction dont il est question dans ce livre : Un monde dirigé par un état policier implacable où la marginalité est bannie ou punie, un monde où on peut, aussi, prendre sa revanche. L’auteur n’invente rien mais il réinvente tout. Une réalité qui, malheureusement existe de par le monde. Ce livre marque la limite entre science fiction et anticipation. André-Jean Bonelli décrit un monde où l’on ne laisse plus la place à l’imaginaire. J’ai été fascinée de découvrir un monde où l’imaginaire n’est plus conventionnel

 Ce soir nous avons eu un public réceptif qui a eu des réactions passionnées et passionnantes.

J’ai découvert cet auteur et ce qui m’attire chez lui c’est qu’il n’est pas classifiable. C’est là  que l’expression de bonellisme prend tout son sens« .