La presse en parle

27 mars 2012
Posté par
AA Victoria

Christophe Marchand dans OuestFrance.fr

samedi 10 mars 2012

Christophe Marchand, enseignant près d’Alençon, publie un recueil de poèmes. Une invitation à sentir palpiter notre époque.

Entretien

Christophe Marchand, auteur de Feuilles de guerre.

Vos poèmes touchent beaucoup à l’actualité, il est question de l’Afghanistan, de la Libye… Et votre recueil s’intitule « Feuilles de guerre », pourquoi ?

L’idée était de se mettre dans la peau d’un jeune soldat qui observe l’actualité. Ces poèmes, ce sont les pages qu’il écrit au fur et à mesure qu’il observe les événements. Ce qu’il veut, c’est montrer et dénoncer. Et les guerres qu’il fait, c’est pour la liberté.

New York et le jazz reviennent souvent dans vos textes…

New York est un lieu qui me fascine. Elle représente la liberté. C’est une ville d’opportunités. C’est comme un îlot de libération. Le jazz est un univers que j’apprécie, c’est aussi un espace de liberté. Et la musique du monde, c’est aussi bien la guerre que le jazz.

Vous écrivez d’ailleurs quelques poèmes en anglais…

L’anglais est une langue plus souple, ça sonne différemment. C’est aussi un clin d’oeil à ce soldat qui se déplace dans ce monde.

Quel est votre rapport à la poésie ?

J’aime bien écrire de la poésie car cela me permet en quelques mots de décrire un sentiment, c’est une forme d’écriture différente comparée au roman par exemple. Au départ, l’écriture poétique pour moi c’est un loisir. Mais l’idée de la partager avec un livre est intéressante. Écrire pour soit puis pour les autres c’est une autre étape.

La poésie est une forme d’écriture qui peut sembler parfois dépassée…

C’est vrai que c’est une forme un peu mise de côté. Mais j’ai l’impression que ça revient un peu à la mode, dans une optique engagée.

Feuilles de guerre, 166 pages, 16 euros. Disponible aux éditions Edilivre, qui disposent aussi d’une librairie en ligne (www.edilivre.com). Vous pouvez aussi le trouver à la Librairie Le Passage à Alençon qui soutient l’auteur.

Grégoire Laurent