Interview écrite

7 mars 2016
Posté par
Guillaume

Rencontre avec Jimmy TRAPON, auteur de «Toutes les fins ont une histoire»

Dans quelle région habitez-vous ?J’habite en Île-de-France. À la Plaine Saint-Denis depuis quelques mois.

Présentez-nous votre ouvrage ?
C’est l’histoire d’un parisien banal qui dérive depuis quelques années sur le rivage de sa propre existence. Un raté du cœur porté sur la boisson, qui cherche à remettre un peu d’ordre dans ses pensées en partant voyager à travers les États-Unis. Il est obsédé par la question de la liberté dans sa vie et hanté par des histoires d’amour dont il ne parvient pas à mettre fin.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Écrire permet de se libérer d’un surcroît d’émotion. Ça rend l’esprit un peu plus propre. C’est faire du bon, du beau avec tout le bazar qui traîne parfois un peu trop dans la tête. Un bazar qui use les pensées et empêche de dormir. Le publier, c’est une manière de passer à autre chose. De se débarrasser une bonne fois pour toutes de tout ce surplus.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
C’est un roman assez court. Il se lit rapidement. Après, je ne sais pas s’il y a un lecteur type pour cet ouvrage. Je ne m’adresse à personne en particulier. Je ne vise aucun lecteur précis. Je pense que lorsqu’on aime lire, on s’intéresse à toutes sortes de lecture. Les retours que j’ai pu avoir pour le moment sont très positifs et viennent de lecteurs aux profils bien différents les uns des autres.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
Dans la mesure où les réflexions qui animent le récit sont assez communes, finalement, certains pourront se retrouver à travers le personnage principal. Beaucoup de gens, je pense, sont amenés un jour à se poser des questions sur le sens de leur vie. Sur les choix à faire. Etc. Néanmoins, je n’ai jamais eu la volonté de transmettre un message. Je laisse le rôle de messager à d’autres. J’aime mieux l’idée que chacun puisse se faire sa propre interprétation de sa lecture.

Où puisez-vous votre inspiration ?
Principalement de ma propre expérience du quotidien. De mes réflexions. Mes ressentis. Et puis, en habitant à Paris, il n’y a pas besoin de chercher très loin l’inspiration. Tu as parfois juste à te poser au comptoir d’un bar miteux toute une journée et tu as de quoi écrire trois ou quatre livres.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
J’essaie d’écrire quotidiennement. Je commence à me pencher sur un prochain projet. Dans la continuité de « Toutes les fins ont une histoire ». Je suis également en pleine écriture des paroles du second album du groupe Dagara, dans lequel j’officie comme chanteur. C’est un travail différent que celui d’un roman mais tout aussi prenant.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Je voudrais dans un premier temps remercier ceux qui m’ont déjà lu. Pour ceux qui voudraient en savoir davantage, n’hésitez pas à me contacter via Facebook (Jimmy Trapon).