Interview écrite

Rencontre avec Salim Rabiai, auteur de « Séquelles du présent »
7 septembre 2015
Posté par
Guillaume

Rencontre avec Salim Rabiai, auteur de « Séquelles du présent »

Salim_Rabiai_EdilivrePrésentez-nous votre ouvrage ?
« Séquelles du présent » est un recueil de nouvelles qui pose une question fondamentale à mon sens : qu’allons-nous léguer à nos enfants ? Dans un monde dominé par l’égocentrisme et la cupidité, quel héritage allons-nous laisser aux générations à venir ?

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
J’ai écrit ce livre afin de souligner la crainte qui me hante vis-à-vis du chemin affligeant qu’emprunte un certain pan de l’humanité. Un égoïsme collectif patent qui ose même stigmatiser parfois le peu de compassion et d’altruisme qui sommeille encore en nous. Un je-m’en-foutisme écœurant concernant la lente agonie de notre planète, de notre Terre-mère. Une déchéance inévitable de notre espèce si l’on demeure spectateur de la folie des Hommes.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Bien évidemment à toutes et tous, car nous sommes tous concernés par ce fléau. Nous sommes ou serons tous responsables, un jour ou l’autre, d’un petit être innocent. C’est à lui qu’il faut penser. C’est pour lui qu’il faut se battre. C’est un devoir. En tant que père de deux petits chérubins, je ne conçois pas leur avenir dans un monde fardé de vanité, baignant dans un individualisme nauséeux.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
Réveillez-vous ! Il n’est pas trop tard.

Où puisez-vous votre inspiration ?
Dans le regard des autres, bon au mauvais. Dans leur sourire ou dans leur chagrin. Dans leurs actes charitables ou dans leurs méfaits. Dans la vie sous tous ces aspects.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Après « Séquelles du présent » qui nous relate des probabilités de futur, je compte plonger dans le passé avec l’écriture d’un roman autour de l’importance de la mémoire autant individuelle que collective.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Je tiens à remercier tous mes lecteurs et lectrices en leur souhaitant une bonne lecture de cet ouvrage qui me tient particulièrement à cœur, car il insiste sur notre avenir commun, sur notre destin à toutes et tous. Et, malgré mon exaspération, je pense qu’il faut rester optimiste et avoir confiance en nous. Tout n’est pas perdu pour nos enfants.