Interview écrite

Rencontre avec Daniel Ferrand, auteur de « DN°1 les extraterrestres sont parmi nous »
19 décembre 2014
Posté par
Flora

Rencontre avec Daniel Ferrand, auteur de « DN°1 les extraterrestres sont parmi nous »

Daniel_Ferrand_EdilivrePrésentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?
Ce livre représente l’aboutissement d’un travail qui s’étale sur près de 35 ans. Il a commencé dans ma tête, sur une chaise à la BN. Là durant 8 heures je devais surveiller les chocos BN. Pour passer le temps, je me suis inventé un héros, en le définissant le plus précisément possible, il lui a fallu une histoire. Puis une autre, etc. Avec le temps, j’ai affiné l’histoire mon héros, JOHN, sa planète, aussi. Il a fallu la définir, la situer dans l’espace, loin, mais pas trop quand même. Imaginer la vie sur cette planète la plus détaillée possible, puisque le livre commence à 5123 années-lumières d’ici. Il a aussi et surtout fallu trouver un motif cohérent, crédible, pour faire venir JOHN sur Terre, puis un autre pour qu’il ne reparte pas. En affinant tous ces détails en pensant aux futures histoires que j’avais déjà dans la tête, cette histoire devait permettre à JOHN de rester sur Terre pour vivre la No 2 et les autres après.

Pourquoi avoir choisi d’écrire un roman de science-fiction ?
Pourquoi science-fiction ? Cela se passe sur Terre, de nos jours, certes il y a deux extraterrestres, un bon et bien sur un méchant. Je souhaitais que JOHN soit juste un homme normal, mais entourer d’appareils sophistiqués. Lui n’agit pas sur le terrain, seul D, le robot intervient et fait tout le boulot, si on réfléchit bien. Mais avec ce robot très perfectionné (il faut ce qu’il faut), il lui fallait une planète lointaine à ce héros humain. Et ce JOHN je voulais qui lui arrive des aventures, pardon des missions, sur Terre, pas ailleurs. Il fallait que cela se passe dans des villes, des lieux qui existent, que ces personnages ressemblent un peu aux lecteurs. Ainsi je leur permets de s’identifier, au héros, à un personnage proche de JOHN ou pas. Et quand JOHN n’intervient pas pour sauver quelqu’un, que faire ? Après lui avoir inventé une vie sur DÉFIA, il fallait lui construire une vie sur Terre, comme tout être humain. Il a fini par se marier, mais il existe le petit point rouge. Cela pose des problèmes auprès de sa famille.

A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Difficile de répondre à cette question. Avec JOHN et cette histoire, j’ai voulu rester très simple dans l’histoire, qu’elle se lise facilement. Donc à priori il s’adresse à tout le monde entre 15-20 ans et sans limites d’âge. Après il faut aimer la science-fiction puisqu’il s’avère de science-fiction. L’avenir me le dira qui lit mes livres ! Sans doute.

Quelles sont les principales qualités de votre livre ?
En premier, l’histoire, certes romancée, un peu extravagante, quoique. J’essaie de rester crédible, dans le sens où cela peut exister ou pourra exister un jour. Ce n’est pas souhaitable pour tout, bien sûr. Mais cela peut arriver. Qui sait ? En deuxième, le héros, JOHN. Un mec comme tout le monde, mis à part quelques petits trucs physiques et autres, il se présente comme n’importe quel humain de la Terre. Il possède une famille, avec des problèmes, de bons moments. Il ne possède pas de super pouvoir, si on enlève D, le DÉFI, DÉLECT, KA, il n’est rien qu’un humain, extraterrestre certes, mais très proche de ceux de la TERRE. En troisième, les personnages, ils sont vivants, on peut les imaginer comme je les ai imaginés. Parfois je lui adjoins une vie qui permet aux lecteurs aussi de s’identifier. Enfin je les fais vivre dans un lieu que les lecteurs peuvent identifier facilement s’ils habitent là où se déroule l’action. Tout cela mélanger, donne, je le pense, un livre cohérent dans le déroulement de l’histoire, crédible, en deux mots : PRESQUE RÉELLE.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers votre ouvrage ?
Dans ce livre précisément, aucun je dirais. Ce livre a été écrit il y a 35 ans, remanié certes, mais il y a 35 ans. La vie à cette époque se trouvait très, très différente d’aujourd’hui. Je ne dirais pas que je n’avais pas d’idées sur ce qui se passait, mais cela s’arrêtait là à cette époque. Dans certains autres livres que j’ai écrits, je passe des messages à travers mes histoires, avec JOHN ou d’autres personnages, qui expriment, ressentent mes idées, mes avis sur des sujets d’actualités en rapport avec l’histoire bien sûr. Mais il faudra attendre qu’ils sortent, s’ils doivent sortirent bien sûr.

Où puisez-vous votre imagination ?
Dans ma tête pour les 3 premiers livres. Pour eux j’avais le visuel presque complet de toute l’histoire dans ma tête. Ensuite il existe les informations qui demeure une source importante pour découvrir des sujets d’histoire. Le sujet trouvé il ne me reste qu’à mettre en place le fil conducteur, pour définir le manuscrit en devenir. Il ne me restait plus après qu’à développer ces histoires, en plaçant les dialogues, les descriptions des lieux et des personnes, ce qui représente malgré tout du travail. Pour cela il y a la vie de tous les jours, on y découvre beaucoup de choses quand on observe bien. Et on découvre petit à petit l’histoire complète. Sera-t-elle belle ? La vérité viendra de mes futurs lecteurs.

Quels sont vos projets d’écritures pour l’avenir ?
Continuer tant que je pourrais le faire. Et j’ai continué depuis le No 3 qui sortira bientôt, après le No 2 quand même. Jusqu’à présent j’ai réussi à trouver des sujets d’histoires différentes pour tous les numéros que j’ai écrites. Chaque numéro écrit décrit une évolution de la vie de JOHN , de sa famille et de ses amis. Je viens de terminer le No 17 , toujours avec JOHN , D , KA, le DÉFI, etc. Vous les découvrirez, peut-être, s’ils sont édités… pleins d’évolutions, de drames, de bonnes nouvelles, de nouveaux amis intimes de JOHN, etc.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Je les remercie d’acquérir mes histoires. J’espère qu’ils y trouveront autant de plaisir à les lire que moi à les écrire. J’espère qu’ils me diront aussi ce qu’ils en pensent. Pour ce livre et les suivants, le No 2, No 3 , lorsque je les ai écrit il y a 35 ans, je ne pensais pas à ce monde de l’édition. En fait ce monde de l’édition je l’ai découvert au début de cette année 2014, après avoir écrit beaucoup de livres. Un jour j’ai envoyé le D No 1 , à un éditeur en lui demandant de me donner des conseils. Mais trois semaines après je reçois un mail de leur part comme quoi ils veulent le publier. Vous imaginez ma surprise. Surtout que je savais comment se présentait le numéro 1, c’était brut d’écriture. Par la suite j’ai apporté des corrections ce qui a amélioré le manuscrit, mais ce n’est pas encore cela. Ce n’est pas un travail marrant, mais il faut le faire, pour vous lecteurs et lectrices . Pour que vous lisiez un livre de la manière la plus agréable possible. Ai-je réussi, l’avenir me le dira peut-être ?