Interview écrite

Rencontre avec Kven Efimero, auteur de « #Chloroforme »
13 novembre 2014
Posté par
Flora

Rencontre avec Kven Efimero, auteur de « #Chloroforme »

Kven_Efimero_EdilivrePrésentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?
Préparez-vous à verser quelques larmes et à sourire quelques pages plus loin. Bref, à vous sentir un peu bipolaire. Puisque cet ouvrage contient toute la gamme d’émotions par laquelle je suis passée afin d’en arriver à une libération complète de l’ensemble des histoires que j’ai vécues et qui me tourmentaient encore trop lorsque la solitude pesait sur mon moral. Faire le deuil de toutes mes erreurs, faux pas, relations amoureuses déchues et drames, c’est ce que j’ai fait, c’est ce que vous pourrez découvrir en lisant chacun de mes poèmes en prose. Et je vous le dis, ce fut toute une tempête d’émotions!
Les histoires qui me marquent méritent que je les raconte afin de démontrer qu’il y a toujours de la lumière au bout du tunnel, qu’il y a toujours le beau temps après un orage, et ce, peu importent les péripéties qui surviennent bien malgré nous. Il suffit d’y croire, de le vouloir et de faire les bons choix pour parvenir à l’accalmie.
La majorité des poèmes (il y en a 17 en tout) sont écrits comme si je vous récitais à voix haute une épopée. Souvent, ces poèmes ont une fin coup de poing ou inattendue. Malgré toute la noirceur et le caractère déprimant de ces derniers, il ne faut pas oublier qu’ils ont été écrits pour aller au-delà du deuil, pour tourner la page une fois pour toutes. Ainsi, ils démontrent que toutes les épreuves peuvent être surmontées.

Pourquoi avoir choisi le genre poétique pour faire passer votre message?
La réponse sera assez courte et concise. C’est tout simplement par la poésie, que je parviens à chasser le méchant, à accepter les contretemps. Pleurer, ça ne m’aide pas. M’acheter de la crème glacée et des chocolats non plus, même si c’est certes réconfortant. Je dois écrire des vers et puis des strophes pour cesser de broyer du noir, pour que mon état mental se porte de nouveau à merveille.

A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Il s’adresse évidemment, en premier lieu, aux amateurs de poésie, mais j’ai la certitude que ma manière d’écrire est accessible à qui veut bien lire. Il vous suffit de faire la lecture d’un poème par jour (ou deux), de le décortiquer selon ce que vous ressentez et vivez, puis selon les émotions ressenties, de l’amalgamer à l’un de vos problèmes que vous subissez peut-être au quotidien. C’est pourquoi je dis qu’il s’adresse à tout le monde, car tout le monde a des journées moins bonnes de temps en temps, a des drames à enterrer sous terre par moment.
Quelles sont les principales qualités de votre livre ?
Je crois que la force de mes écrits réside dans les nombreuses figures de style que j’utilise afin que le lecteur, vous, soit en mesure de bien vivre les émotions que je véhicule dans mes poèmes. Autre qualité, je dirais que ce sont les images qu’il est facile d’avoir en tête à la lecture de chaque strophe. La raison à cela est que j’essaie au mieux de toujours recréer une ambiance dans le poème. 

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers votre ouvrage ?
Comme j’ai mentionné plus haut, c’est vraiment de faire comprendre à quiconque deux choses : que tout est possible dans la vie lorsqu’on y croit et qu’il ne faut jamais se laisser abattre par les inconvénients de la vie courante. Rien n’est grave. Tous les problèmes ont des solutions. Et chaque épreuve survient pour une ou plusieurs raisons, dont celle de vous faire grandir. Alors, grandissez jusqu’à la toute fin, en savourant tous les moments et en pardonnant le passé pour un futur à votre juste valeur.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Depuis deux ans, je chéris fort le rêve de publier un premier roman. Après avoir envoyé une première version, en janvier dernier, à certaines maisons d’édition, et ayant obtenu des réponses négatives, j’ai décidé de procéder à une réécriture complète. C’est donc mon plus gros projet d’écriture en ce moment et je souhaite sincèrement qu’il verra finalement le jour en librairie l’an prochain. J’ai aussi un troisième recueil qui sera publié dans un an jour pour jour. Quant à lui, il contiendra une quarantaine de poèmes. Autrement, si j’avais un surplus de temps ou si les journées étaient composées de plus de vingt-quatre heures, je serais fort probablement toujours en train d’écrire des débuts de roman, car j’ai le cerveau qui surchauffe d’idées en permanence.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
OSEZ ! Osez tout ce que vous voulez sans demander à quiconque si vous pouvez le faire. On n’a qu’une seule vie après tout, ce serait dommage de nous mettre des limites. Osez vous accorder la pluie et le beau temps. Pour encore plus chérir les moments ensoleillés.