Interview écrite

Rencontre avec Elizabeth Commarmond, auteur de « La Folie du poète »
12 novembre 2014
Posté par
Flora

Rencontre avec Elizabeth Commarmond, auteur de « La Folie du poète »

Elizabeth_Commarmond_EdilivrePrésentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?
« La Folie du poète » est un roman qui inspecte les états d’âme d’une jeune femme soumise à son passé. C’est une randonnée émotionnelle entre l’esprit et le cœur. Au fil du récit, le lecteur sera amené à vivre quelques bribes des événements qui ont joué à l’éclosion d’une certaine folie chez la protagoniste, après avoir réalisé qu’elle a été victime d’un pervers-narcissique.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
L’écriture a toujours eu un rôle thérapeutique dans ma vie. Le fait d’écrire me libère de certains fardeaux quotidiens, parfois trop lourds à porter. « La Folie du Poète » a été écrit dans cet esprit. L’ouvrage n’est pas le fruit de ma passion pour les mots, mais plutôt celui d’un réel besoin d’évacuer un trop plein d’émotions. J’avais tiré la sonnette d’alarme, et je m’étais retrouvée avec une plume à la main. Quelques mois plus tard, cet ouvrage a vu le jour.

A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Je l’ai dédicacé, ce livre, à toutes les âmes sensibles. Mais il s’adresse aussi bien à ceux qui s’intéressent à l’altération de la vie, lorsqu’elle fait face à un manipulateur.

Quelles sont les principales qualités de votre livre ?
« La Folie du Poète » est un roman qui traite de faits de société : le besoin de liberté, surtout chez la femme ; la gourmandise de la grandeur et du pouvoir ; la peur d’être oublié ; la banalisation du sexe ; la honte d’être soi et le déni d’être fou.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers votre ouvrage ?
Tout problème a sa solution. Mais certaines solutions engendrent de plus gros problèmes. C’est sans doute cela, le message principal de l’ouvrage. L’erreur est dans la perte de temps. Faire macérer ses ennuis n’a jamais était la bonne chose à faire. Car au final, ce n’est plus une page que l’on devra tourner, mais c’est tout un livre que l’on devra brûler.

Où puisez-vous votre inspiration ?
L’on dit souvent que le poète a besoin de larmes pour écrire. Je dirais que ma plus grande inspiration vient de mes émotions. Pour moi, l’écriture est un moyen d’exprimer ce que je ressens et non ce que je pense.

Vous êtes très jeune, quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Je pense bientôt écrire un recueil de poèmes. La poésie est le chant de l’âme. J’aimerais faire chanter la mienne.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Le lecteur est le sépale d’une fleur ; les pétales sont les œuvres de chaque auteur. Sans sépale, la fleur n’existe pas. Sans lecteur, l’art n’est qu’une idée.