Interview écrite

Rencontre avec Magali Gareta, auteure de « Georges »
10 septembre 2014
Posté par
Flora

Rencontre avec Magali Gareta, auteure de « Georges »

Magali_Gareta_EdilivreD’où vous vient votre goût pour l’écriture ?
Je crois que j’ai toujours aimé écrire, comme j’ai toujours aimé lire. Adolescente déjà, je racontais des contes et légendes à mes jeunes frère et sœur. Outre l’évasion, c’est également un moyen, pour moi, de partager ma passion pour l’histoire médiévale.

Présentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?
Georges est la première nouvelle éponyme d’un recueil que j’envisage d’écrire. Son héros, Georges, est un jeune chevalier, fraîchement adoubé, qui ne rêve que d’aventures merveilleuses, nous entraînant à sa suite vers des horizons exotiques. Il ne faut pas que l’histoire se passe dans un lieu trop familier car cela manque d’attrait et ne favorise pas l’imagination du lecteur.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Il y a longtemps que j’envisageais d’écrire sans oser le faire. Après deux premiers ouvrages de réflexions et de témoignages issus de mon expérience personnelle, j’ai tout simplement eu envie de m’engager dans ce qui m’attirait le plus : la littérature jeunesse, car on doit toujours garder en soi le cœur d’enfant qui croit même à l’improbable. Mais surtout parce que j’ai longtemps travaillé avec les jeunes et que rien ne me semble plus beau que le sourire d’un enfant. A mon avis, les livres peuvent y contribuer car ils sont aussi source d’émerveillement.

Quelles sont les principales qualités de votre livre ?
Dire que son livre a toutes les qualités serait très orgueilleux et je ne tomberai pas là-dedans ! Cependant, j’ai essayé de faire en sorte que Georges puisse être lu par tous, du plus grand au plus petit : l’écriture y est simple, vive et imagée (ce qui pallie l’absence d’images ou de dessins) et très facile à comprendre, y compris par les plus petits. Cependant, simple ne veut pas dire simpliste car j’ai effectué pas mal de recherches, notamment au niveau des noms propres et des localités. Pareillement, l’histoire n’est pas totalement imaginée et inventée (même si c’est en grande partie le cas), je me suis inspirée des aventures de saint Georges, desquelles j’ai tenu à conserver certains éléments comme le dragon, la princesse mais aussi l’humilité du personnage. En fait, la Bible regorge d’histoires adaptables au conte car elles en ont toutes les caractéristiques essentielles : le bon, le méchant, la fin heureuse… Néanmoins, il ne s’agit pas là d’une histoire religieuse mais bel et bien d’un conte pour les enfants !

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers votre ouvrage ?
Aucun message particulier, si ce n’est peut-être celui de l’humilité face aux réussites, aux exploits quels qu’ils soient et qui peuvent nous rendre un peu trop fiers et imbus de nous-mêmes. Heureusement que, tous, nous en avons mais inutile de trop s’en glorifier !

Où puisez-vous votre inspiration ?
Dans la Bible mais surtout en moi. Une fois choisis et lancés, mes héros évoluent tout seuls, je n’ai plus qu’à les laisser vivre. Quand j’entame une histoire, je suis incapable d’en dire la fin, les épisodes s’enchaînent spontanément les uns après les autres au fur et à mesure que j’écris.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Suite à Georges, quatre autres nouvelles vont paraître. J’envisage d’en écrire une dizaine pour former un recueil. Toutefois je tiens aussi à ce que chacune paraisse indépendamment des autres car tout lecteur doit avoir la possibilité de n’en acheter qu’une ou deux selon ses envies. De plus, toutes mes nouvelles peuvent ne pas lui plaire…

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Une passion ne peut se garder pour soi sinon elle meurt ! Écrire me permet donc de communiquer au plus grand nombre ce qui me passionne et m’anime.
Lire, c’est s’étonner, se laisser surprendre et… partager, donc étonnez-vous et étonnez les autres !