Interview écrite

Rencontre avec Léo Lapierre, auteur de « Sexe, drogue et Ludwig Van Beethoven »
8 septembre 2014
Posté par
Flora

Rencontre avec Léo Lapierre, auteur de « Sexe, drogue et Ludwig Van Beethoven »

Léo_Lapierre_EdilivreD’où vous vient votre goût pour l’écriture ? + Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Un soir comme les autres en rentrant du lycée, je me suis installé devant mon ordinateur et j’ai commencé à écrire pendant des heures. Au début, je ne savais pas trop où cela allait me mener mais les lignes et les pages se sont enchaînées. Je ne lis pas plus que quelqu’un d’autre et je n’ai pas fait un bac littéraire mais je prenais de plus en plus de plaisir à écrire. Après avoir reçu des retours positifs et des encouragements de la part de mes proches à la lecture de mes brouillons, je me suis mis au défi de finir le roman. Un an et demi plus tard, il est publié chez Edilivre. Je n’aurais jamais imaginé ça il y a quelques années.

Présentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?
« Sexe, drogue et Ludwig Van Beethoven » est un roman existentiel avec une double intrigue qui traite du sens de la vie. Un narrateur misanthrope met le lecteur au défi de découvrir qui il est vraiment. Il raconte l’histoire d’Enzo Grotowski, un toxicomane doublé d’un trafiquant de drogue, qui un jour, fait une promesse à son père et celle-ci devient sa seule raison de vivre.

Quel message avez-vous souhaité transmettre à travers votre ouvrage ?
Je me suis toujours intéressé de près aux questions existentielles. Enzo, mon personnage, est un jeune homme en perdition, qui, pour oublier ses préoccupations concernant le sens de sa vie, se noie dans un océan d’alcool et de drogue. Plutôt que d’essayer de réaliser ses rêves, il détruit sa vie et sa santé, sans songer à son avenir. A travers Enzo, mon roman traite de l’absurdité de l’existence et l’impuissance de l’Homme à essayer de lui trouver un sens.

Quelles sont les principales qualités de votre livre ?
« Sexe, drogue et Ludwig Van Beethoven » est un livre très rythmé où les temps morts sont rares et où le lecteur n’a pas le temps de souffler. Ce dernier est toujours mis à contribution par le narrateur avec son style très noir, son cynisme et sa monstruosité. De plus, le livre se lit facilement. Il est abordable pour tous.

Vos auteurs de référence ?
Mon auteur de référence est Albert Camus. Comme beaucoup de français, j’ai lu L’étranger au lycée et ce livre m’a vraiment marqué. J’aime énormément la façon dont Camus développe la psychologie de ses personnages et comment il les met en scène dans les moments où ils sont au plus bas.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Actuellement, je continue d’écrire quelques petits textes pour mon plaisir personnel mais je n’ai pas encore réfléchi à l’intrigue d’un deuxième roman.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Si vous lisez mon livre, j’espère que vous prendrez autant de plaisir que j’en ai eu pour l’écrire.