Interview écrite

Rencontre avec le Comité Pauvreté et Politique, auteur de : « 2030 : Faisons un rêve »
3 septembre 2014
Posté par
Flora

Rencontre avec le Comité Pauvreté et Politique, auteur de : « 2030 : Faisons un rêve »

Comité_Pauvreté_et_Politique_EdilivrePouvez-vous nous présenter le Comité Pauvreté et Politique en quelques mots ?
Le Comité Pauvreté et Politique est un laboratoire d’idées, ce que l’on appelle communément un think tank. Il travaille sur les causes profondes de la pauvreté.
Cette association est aujourd’hui reconnue d’intérêt général. Nos adhérents, répartis sur toute la France, sont extrêmement motivés. Ils sont de toutes obédiences politiques et confessionnelles. Nous avons aussi des partenariats en Europe.

Comment vous est venue l’idée de ce projet collectif ?
Après les trente glorieuses, nous avons eu les trente piteuses, qui se sont achevées par une crise financière sans précédent, laquelle a mis en lumière un endettement excessif des Etats. Aujourd’hui, 25% des jeunes européens sont au chômage. Une génération de plus est sacrifiée. Pour qui ? Pour quoi ? Jusqu’à quand ? Nul ne le sait.
Les inégalités sont considérées comme le risque n° 1 en 2014 sur la planète. La pauvreté explose. Nul ne sait comment redresser cette situation.
Sur certains aspects de l’écologie (surpêche, par exemple), nous sommes proches de dommages irréversibles, qui handicaperont définitivement l’avenir.

Le système est à bout de souffle. Il faut proposer une alternative.

Quel message avez-vous souhaité transmettre à travers votre ouvrage ?
Un message d’espoir. Oui, il y a des solutions. Oui, elles sont connues et publiques. Oui, les citoyens le savent. Nous suggérons trois grands axes de travail : remettre la démocratie d’aplomb, définir une forme de capitalisme capable de promouvoir le développement durable et développer le « bien vivre ensemble », et assurer l’égalité des chances entre les citoyens.

Nous avons identifié 32 mesures à mettre en œuvre entre 2014 et 2030 pour y parvenir.

Quelles sont les principales qualités de votre livre ?
Censé être écrit en 2030, il décrit sous forme historique, comment, entre 2010 et 2030,  l’action des citoyens a permis de dépasser le néolibéralisme pour accéder au développement durable, évitant ainsi un déclin qui semblait inéluctable.
Il est très pédagogique, et très facile à lire, car il est construit comme un roman de science fiction. Il explique clairement les enjeux et les moyens à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs fixés.
Il transcende nos clivages habituels droite/gauche, ou encore syndicats/patronat.

A quels lecteurs s’adressent votre ouvrage ?
Au grand public, y compris ceux qui ne connaissent pas bien les règles de la mondialisation, et/ou qui n’ont pas approfondi des sujets tels que la transmission des repères, ou encore les moyens de mettre fin à l’individualisme exacerbé qui conduit une fraction croissante de la population à la solitude. Tous prendront plaisir à le lire.

Votre livre pourrait-il être un modèle à suivre pour les années à suivre ?
Oui. Nous sommes convaincus que le système actuel est en déliquescence complète et que le salut passe par ce que l’on dénomme « le développement durable », c’est-à-dire par la remise de la finance au service de l’économie, la remise de l’économie au service de l’Homme, et le souci permanent de ne pas détruire l’environnement pour laisser une terre vivable aux prochaines générations.

C’est non seulement la seule voie crédible, mais c’est de toute façon la seule façon d’humaniser la mondialisation. Voici ce qu’en disait Monsieur Ban Ki Moon, Secrétaire général de l’ONU, à Beyrouth le 3 juin 2011 : « Nous ne pourrons construire un monde juste et équitable que lorsque nous accorderons un poids égal aux trois composantes du développement durable, à savoir les composantes sociales, économiques et environnementales ».

Un dernier mot pour nos lecteurs ?
Ce livre ne vous laissera pas indifférent. Il vous enthousiasmera ou vous exaspèrera. Vous pourrez vous exprimer sur le site d’Edilivre. Quoi que vous disiez, vous ferez forcément avancer la réflexion.