Interview écrite

Rencontre avec James Marino, auteur de « Nekuia »
23 juillet 2014
Posté par
Flora

Rencontre avec James Marino, auteur de « Nekuia »

James_Marino_EdilivreD’où vous vient cette passion pour l’écriture ?
Depuis mon plus jeune âge, j’ai senti que je devais m’échapper de la réalité, et l’écriture a été ma seule issue. Cette passion me vient tout droit du fait de pouvoir spiritualiser mes états de maladies dans un langage qui est différent de celui du cortex cérébral. Au fur et à mesure du temps, mes besoins d’écriture sont devenus de plus en plus importants. J’ai donc commencé à écrire quotidiennement afin de ne pas traîner avec moi, les valises de mon chaos, même si elles persistent malgré mes efforts. Je touche à peu près tous les domaines ou je peux m’exprimer librement.

Présentez-nous «  Nekuia » en quelques mots ?
Le recueil est composé en quatre parties, qui sont celles du Grand-Oeuvre alchimique. Chaque partie va symboliser un état d’âme. Tout tourne autour de la signification du mot Nekuia. Comme je ne peux malheureusement, pas encore accéder à l’enfer, je l’ai fait venir à moi grâce à ce recueil, c’est comme un rituel. J’y ai superposé le regard de plusieurs personnes afin d’avoir avec moi, la part qu’on m’a promis.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Ce recueil a eu pour but, de créer ma propre naissance et de laisser au vent, les cendres d’un passé tourmenté. J’en avais besoin mentalement.

A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Cet ouvrage s’adresse à pratiquement tout type de public. Il n’est pas obligatoire d’avoir des connaissances en matière alchimiques pour le comprendre. C’est plus un recueil personnel, touffu de sensations, de ressentis et de déception.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers votre ouvrage ?
Que le mal du siècle est toujours vivant, et il est même devenu encore plus coriace. J’y dénonce la société.

Où puisez-vous votre inspiration ?
Je m’inspire de tout ce que je peux voir, entendre, sentir, toucher. Je n’ai jamais eu vraiment de problèmes d’inspiration, j’ai plutôt le syndrome de la page noire. C’est-à-dire que je ne suis jamais a cours d’idées, j’en ai même beaucoup trop, et c’est difficile à gérer.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
En ce moment, je suis dans la finalisation d’un Conte Philosophique. À mon avis, je l’aurais terminé dans quelques temps. J’ai également commencé l’écriture d’un autre roman.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Quand tu auras compris l’extase et les désirs de mes écrits, tu pourras rejoindre la dimension où je suis, et donc y adhérer. Tu succomberas au fruit −de la tentation originelle de la destruction− de mes pensées fugitives.