Interview écrite

9 mai 2014
Posté par
Flora

Rencontre avec Olga Alexandra Diaconu, auteure de « Vol d’amour tardif »

Olga_Alexandra_Diaconu_EdilivrePrésentez-nous votre ouvrage en quelques mots?
C’est un volume de poésies d’amour apparaissant sous formes de lettres, adressées à un bien-aimé qui se trouve à une grande distance depuis longtemps. J’ai essayé de décrire plusieurs états d’âme déterminés par le départ de ce bien-aimé. C’est ainsi que son départ provoque à la fois des états de nostalgie, de déchirement, mais aussi des moments de joie parce que le personnage lyrique se rend mieux compte de la profondeur de ses sentiments.

Parfois les états d’âmes sont brusquement changés parce que le personnage lyrique se souvient, non seulement des instants heureux, mais aussi des instants affligeants parce qu’il se rend compte que l’amour n’existe plus et que la vie n’a alors plus aucun sens sans amour.
Mais après avoir dépassé l’état de déchirement, il se rend compte que la vie existe aussi sans amour. Par conséquent, si l’amour qu’on élève au ciel par le bonheur, l’état de silence qui survient après avoir oublié l’amour, apparaît non seulement comme un état de paix, mais aussi de méditation sur la vie, sur l’amour, sur la croyance que tout être humain doit garder sa raison de  vivre pour ne plus sombrer.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Je crois que tout livre nous vient comme une méditation sur la vie en général. Les détails sont différents, en fonction de l’individualité de l’objet qui inspire un certain état d’âme. C’est d’ici que vient l’originalité de tout livre et de tout écrivain. L’âge du personnage lyrique est un élément tout aussi important, puisque ce personnage accumule d’autant plus d’expériences et de vie en devenant de plus en plus mature.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Mon ouvrage s’adresse autant à un public ayant une culture moyenne qu’à un public très cultivé. J’affirme cela parce que l’expression poétique n’est pas abstraite, au contraire, c’est une expression poétique très plastique. C’est vrai qu’il y a certaines métaphores ou comparaisons qui demandent des notions d’une culture plus vaste, mais ça n’empêche pas la compréhension du message poétique.

Quelles sont les principales qualités de votre livre ?
Les principales qualités de mon livre sont sans doute la plasticité et la musicalité de l’expression poétique, la compréhension très simple du message et surtout l’unité thématique du volume. C’est une unité exprimée par la variété, par les nuances des états d’âmes provoqués par l’amour.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers votre ouvrage?
Le message que j’ai voulu transmettre à travers mon ouvrage c’est que l’amour est toujours oscillant et éphémère, mais à la fois, nécessaire et bienfaisant. Et surtout l’amour n’a pas d’âge… Il peut surgir n’importe quand, puisque l’âme n’a pas d’âge, elle est immortelle. Le titre lui-même suggère ce message : « Vol d’amour tardif ». L’être humain est un être sans aile, il ne peux voler que grâce à l’amour.

Où puisez-vous votre inspiration?
Je puise mon inspiration autant dans ma vie que dans l’expérience accumulée par mes lectures littéraire et philosophique. Philosophique dans le sens de méditation sur la vie humaine. Les gens cherchent toujours un sens à leur vie, mais un sens qui les fasse sentir le plaisir de vivre, mais aussi le plasir de se connaître eux-mêmes. Et ils ne peuvent se connaître que par l’amour. L’amour pour leur travail, pour un enfant, pour un animal domestique, pour un homme, pour Dieu. Ce dernier symbolise alors l’amour suprême.

Quels sont vos projets d’écriture sur l’avenir ?
Mes projets d’écriture sur l’avenir sont dirigés sur la traduction de mes ouvrages en français. Traduire un livre dans une autre langue, c’est comme si on l’écrivait de nouveau parce qu’on doit garder le rythme, la musicalité, parfois la rime d’une poésie sans en affecter le message.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Je veux encore publier en français d’autres livres de poésies, autant des poésies d’amour que des poésies mystiques. Mais tout cela dépendra du plaisir qu’aura le public français à lire mes ouvrages.
.