Interview écrite

25 octobre 2013
Posté par
Flora

Rencontre avec Jennifer Marsal, auteur de  » Le journal de Maé « 

Jennifer_Marsal_EdilivrePouvez-vous introduire, en quelques mots, votre ouvrage ?
Maé est une adolescente de quinze ans qui, comme tout adolescent de son âge, se cherche. Timide et réservée, elle a souvent gardé le silence face à ses camarades de classe fort peu aimables ainsi que dans la vie de tous les jours. Mais tout va changer. Décidant de se prendre en main, Maé va apprendre à gérer ses émotions et à s’affirmer face au monde. « Le journal de Maé », c’est l’histoire d’une jeune fille partant à la découverte de ce qu’est la vie et de ses soucis.

Vous êtes une jeune auteure. Peut-on dire que l’histoire de la jeune adolescente de quinze ans que vous nous racontez s’inspire de faits réels de votre vie ?
Je pense que comme tout auteur j’ai introduit certains éléments de ma propre vie. Cependant, ce ne sont que des éléments. L’histoire de Maé n’est en rien un copié-collé de la mienne. Bien au contraire. Pour tout vous dire, je me suis plutôt inspirée du vécu d’une amie notamment en ce qui concerne le domaine familial. Mais encore une fois, Maé possède sa propre histoire et n’est pas non plus l’adaptation romanesque de la vie de mon amie.

En tant que grande passionnée des livres, quels sont vos auteurs de référence ?
Par « auteurs de référence », je pense « d’inspiration ». Or, je vous avoue que je ne m’inspire pas d’ouvrages d’autres auteurs pour rédiger les miens. J’aime me forger mon propre monde de toutes parts et ne supporterais pas l’idée de voler un univers appartenant déjà à un « confrère » si je puis dire. Cependant, j’ai un petit faible pour certains auteurs comme Katherine Pancol, Bernard Werber ou encore Danielle Steel et Harlan Coben. Dès lors que j’ouvre l’un de leurs livres, je suis emportée par le flot des mots. Néanmoins, ces derniers temps, je suis plutôt en totale immersion dans la littérature classique et suis plutôt plongée dans des livres d’auteurs comme Maupassant, Balzac ou encore George Sand.

Comment vous êtes-vous mise à l’écriture ?
Toute petite déjà, j’aimais raconter des histoires, écrire, imaginer des scénarios en tout genre. Ce n’est qu’en janvier 2012 que j’ai décidé d’enfin rédiger une histoire à laquelle je donnerais une fin, chose qui n’avait jamais été le cas auparavant. « Le journal de Maé » vit le jour de cette façon. Puis, des amis ayant lu mon manuscrit m’ont conseillée de chercher à me faire éditer. Je n’avais pas la prétention de contacter des professionnels pour envisager un jour une possible carrière dans l’écriture. Ce ne fut donc que le soir du 14 juillet 2012, à une heure plus que tardive, que je décidai de l’envoyer à diverses maisons d’édition. Ce fut un flot de réponses positives. Autant vous dire que je n’ai jamais été plus heureuse ! Un rêve se réalisait !

Quels sont les thèmes qui vous inspirent le plus ?
« Le journal de Maé » parle beaucoup d’amour. Néanmoins, ce n’est pas mon thème de prédilection. Loin de là. Je me sens plutôt concernée lorsqu’il s’agit de parler d’adolescence, de famille, etc, car j’aime beaucoup étudier les relations entre êtres humains de différents âges. Mais j’aime également écrire sur d’autres thèmes beaucoup plus variés comme le fantastique, le suspense, le frisson, thèmes sur lesquels j’ai souvent écrit des bribes ou des poèmes.

Si vous ne pouviez garder qu’un seul livre dans votre bibliothèque, lequel choisiriez-vous ? Voici une question bien difficile… Mais je crois que je ne pourrais vraiment pas me séparer de « Les thanatonautes » de Bernard Werber. Ce fut le premier livre que je lus de Bernard Werber et à vrai dire je n’ai pas pu m’en décrocher tant que je n’étais pas parvenue à la fin ! Je me suis délectée de chaque mot, de chaque paragraphe, de chaque chapitre. Un régal !

Projetez-vous d’écrire et de publier de nouveaux ouvrages ?
Oui, en effet. J’ai de nombreux manuscrits en réserve ainsi que de nombreuses idées diverses ! Est en cours d’écriture un roman qui se nommera « Renaissance ». Le thème littéraire de celui-ci ? Ce sera aux lecteurs de le découvrir… J’ai également pour projet de faire publier un recueil de textes écrits de ma main. Cela prendra certainement du temps car j’aimerai que ce dernier soit assez garni mais c’est un projet que je garde en réserve.

Un dernier mot pour vos lecteurs ?
Ne jamais oublier ses rêves d’enfants. Même si ceux-ci peuvent paraître irréalisables, même si l’on s’entend dire à diverses reprises que c’est impossible pour x ou y raison. Il faut y croire, encore et toujours et surtout, persévérer. Aurais-je pu imaginer une seconde que je porterais un jour le titre d’écrivaine ? Absolument pas. Et pourtant, me voici des projets plein la tête, prêts à être réalisés.  Un énorme merci à Edilivre et à son équipe ainsi qu’à tous ceux qui me suivent depuis le début de cette formidable aventure.