Interview écrite

24 octobre 2013
Posté par
Flora

Rencontre avec Fernand Salas, auteur de  » Le clown et la mésange « 

Fernand_Salas_EdilivrePouvez-vous introduire, en quelques mots, votre ouvrage ?
C’est un roman : l’histoire est simple, drôle et sans prétention. Le personnage principal est entraîné dans une affaire qui le dépasse ; il va bénéficier d’une protection policière, car il est, sans le savoir, un témoin important pour l’enquête. La relation qu’il entretient avec l’une des membres de l’équipe de protection évolue et une histoire d’amour se dessine.

Quelles ont été vos sources d’inspiration pour écrire ce livre ?
J’ai toujours eu beaucoup d’imagination : à l’école, j’étais au fond de la classe et je regardais à l’extérieur (mes instituteurs s’en souviennent encore !). Sinon, je puise la plupart de mes idées dans la vie quotidienne : dans les journaux télévisés, au travail, en observant et en écoutant les gens.

Quel est le ton de votre ouvrage ?
Une dose d’érotisme et un brin de suspense pour lancer l’opération ; ensuite de l’humour, de l’action et une liaison sentimentale. J’ai remarqué qu’écrire apporte beaucoup de plaisir ; effectuer une tâche sans jamais connaître l’euphorie, ou du moins quelque chose qui s’en rapproche, doit être monotone ! Faire des efforts et éprouver de la satisfaction personnelle me semble essentiel ; c’est le message qui est dans ce livre. On peut renverser la vapeur, à chaque instant, sans pour autant se prendre au sérieux.

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
La question est excellente ! J’adore rire et je ne désirais pas un titre du style  Cavale fatale, Aimons-nous ou Le chien et la saucisse. Mais comme l’humour tient une part importante dans l’histoire, j’ai d’abord pensé à un clown ; ensuite, même s’il s’agit d’une enquête policière, il est aussi question de sentiments. Comme jadis sur les bancs de l’école, j’ai regardé par la fenêtre et j’ai vu une petite mésange venir manger les graines que ma compagne avait laissées à leur intention. Voilà, l’union des deux donne le titre de mon roman.

Quels sont vos auteurs de référence ?
Je n’en ai pas. Je lis le journal, des magazines et des auteurs plus différents les uns que les autres : de Frédéric Dard, en passant par Paul-Loup Sulitzer, Amélie Nothomb, Lamartine, Agatha Christie ou encore Eiji Yoshikawa. Je lis n’importe quoi !

Comment vous êtes-vous mis à l’écriture ?
En premier lieu, en lisant sans doute, mais aussi parce que je suis un grand rêveur ; écrire permet de garder une trace de mes multiples songeries et divagations. Puis je reviens dans le monde réel chercher un nouveau souffle, et je repars vers d’autres élucubrations. Par défi ensuite ; j’ai quitté l’école à 17 ans, avec seulement le certificat d’études primaires. Au départ, j’écrivais des textes, des poèmes et des blagues ; ensuite c’est devenu un peu comme une passion. Quant à mon style d’écriture, il dépend de ce que j’essaie de faire passer : tantôt populaire, tantôt raffiné, parfois souple, quelquefois direct. La psychologie des personnages et la séquence en cours influent beaucoup sur la disposition et l’arrangement des mots.

Avez-vous d’autres ouvrages en préparation ?
Oui, j’ai commencé une autre fiction, mais chaque jour qui passe est une autre histoire. Je ne tire pas de plan sur la comète (elle va bien trop vite !). Réaliser quelque chose d’entier n’est pas si facile et je prendrai mon temps.

Un dernier mot pour vos lecteurs ?
Merci, tout simplement.