Actualité Edilivre

10 septembre 2013
Posté par
Flora

L’auteur à succès du mois : Raymond Boulard

Nous avons le plaisir de vous présenter  » L’auteur à succès du mois « , Raymond Boulard et son ouvrage Un chemin de Lumière qui s’est vendu à plusieurs centaines d’exemplaires sur l’année 2012.

Auteur_à_succès_Edilivre

Depuis quand écrivez-vous ?
J’écris depuis une dizaine d’années notamment des comptes rendus sur la course à pied. Cet ouvrage est né petit à petit. J’ai relaté une étape de mon pèlerinage puis une autre. J’ai d’abord fait lire mes premiers jets à mes enfants qui m’ont encouragé à continuer. Etant donné que c’était mes enfants et que j’avais un doute sur la fiabilité de leur avis, j’ai communiqué mes écrits à mes amis qui, eux aussi, m’ont encouragé à écrire la suite de ce pèlerinage.

Avant cet ouvrage, avez-vous publié d’autres écrits ? Quel est votre passé en tant qu’auteur ?
Je n’avais pas publié d’autres ouvrages auparavant, je ne bénéficiais d’aucune expérience dans la publication d’écrits. Mes comptes rendus sur la course à pied étaient uniquement disponibles sur un site internet. 

Avant de partir sur les chemins de Compostelle, envisagiez-vous d’écrire un ouvrage ?
Avant de partir, je n’avais pas envisagé d’écrire un ouvrage. J’avais acheté un petit carnet mais c’était juste pour noter mes impressions sur le voyage. Je ne pensais pas que ce carnet allait devenir un livre.

Après avoir fait ce pèlerinage, qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ?
Tout d’abord, c’était par rapport aux comptes rendus que j’avais l’habitude d’écrire. Je voulais laisser et garder une trace de mon voyage. Puis petit à petit, c’est devenu un réel plaisir de retracer mon pèlerinage par écrit. Du fait de mon handicap, j’ai mis 2 ans à finir l’écriture du manuscrit mais j’y ai pris beaucoup de plaisir.

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Etant donné que je suis malvoyant, Un chemin de lumière interpelle et prend de pied mon handicap. Au début de l’écriture de l’ouvrage, je n’avais pas pensé à ce titre puis étant donné mon enfance douloureuse et mon parcours professionnel non pas sans embûches, ce titre donnait tous un sens à ma vie et à mon parcours jusqu’à l’accomplissement de ce pèlerinage.

Pourquoi avez-vous décidé de publier votre ouvrage ?
La première raison de cette publication est la volonté de partager mon témoignage, de faire part de mon parcours et de mon enfance. Suite à la publication de mon ouvrage, j’ai reçu des retours très positifs. Des personnes malvoyantes comme moi m’ont communiqué l’espoir qui leur a été transmis par mon récit.

Comment avez-vous connu Edilivre et pourquoi avez-vous décidé de publier chez Edilivre ?
J’ai connu Edilivre par une jeune auteure de 14 ans qui avait publié auprès de la maison d’édition un recueil de poèmes. J’ai rencontré cette jeune fille lors d’une de ses séances de dédicaces. Le contact s’est créé grâce à mon orthoptiste qui, lors d’une de nos séances, m’avait communiqué un article tiré du journal Presse Océan où la séance de dédicaces d’Océane était annoncée. Je suis donc allé à sa rencontre pour avoir son avis concernant Edilivre. J’ai également envoyé mon manuscrit à d’autres maisons d’éditions mais je n’ai jamais réceptionné de réponse de leur part. Après la réponse positive d’Edilivre, cela a tout de suite collé, je me suis donc lancé dans l’aventure avec eux.

Pensez-vous que la couverture de votre ouvrage ait bénéficié au succès de votre livre ?  Le succès aurait-été-il le même si vous aviez eu une couverture classique ?
Dans mon manuscrit, j’avais inséré une image représentant une bougie. J’ai donc demandé aux graphistes d’Edilivre de créer une couverture qui se rapproche de cette image. Je suis très satisfait du résultat et la couverture évoque très bien le titre de mon ouvrage. Ces deux éléments sont en adéquation. J’ai également eu de bons retours de la part de mes lecteurs. Je pense que celle-ci a contribué au succès de l’ouvrage puisque c’est un élément qui attire le regard et interpelle le futur lecteur.

Expliquez-nous comment avez-vous réussi à vendre plusieurs centaines d’exemplaires de votre ouvrage sur un an ?
J’ai contacté les libraires près de chez moi et ils m’ont fait part de leur accord pour mettre en place des séances de dédicaces. J’ai également l’habitude de ce type de démarche grâce à mon parcours professionnel. Lors de ma première séance de dédicaces, j’ai vendu 40 exemplaires. Beaucoup de connaissances et des personnes de mon entourage sont venus à ce rendez-vous. J’avais envoyé un mail à tous mes contacts pour les informer de ma séance de dédicaces en jouant sur la sensibilité dans le but de faire venir un maximum de personnes. Par la suite, j’ai organisé 2 autres séances de dédicaces. J’ai également organisé une conférence sur Saint-Jacques-de-Compostelle et j’ai parlé de mon pèlerinage et de mon parcours dans des églises. De plus, je connais un écrivain qui habite près de chez moi et nous participons ensemble à des séances de dédicaces. On se déplace ensemble et on se serre les coudes. Ainsi, on participe à des salons communément et on attire du monde sur notre stand. Le bouche à oreille a également fait son effet.

Quels outils fournis par Edilivre vous ont été utiles afin de faire croître vos ventes ? Avez-vous utilisé des marque-pages, cartes de visites, affiches ou livres prestige ?
J’ai utilisé des cartes de visite et elles m’ont été très utiles. J’ai distribué beaucoup de cartes de visites à des connaissances et à droite, à gauche.

Comment avez-vous fait pour vendre autant d’exemplaires auprès des libraires ? Quelles démarches avez-vous effectué auprès d’eux ? Avez-vous mis en place des séances de dédicaces ? J’ai bénéficié d’un très bon accueil de la part des libraires. Je les ai contactés très simplement en allant les voir directement et ils ont accepté pour organiser des séances de dédicaces. Les 3 séances de dédicaces que nous avons mises en place ont très bien fonctionné.

Avez-vous participé à des salons ? Qu’est que cela vous a apporté ?
J’ai participé à des salons où j’ai été invité par des connaissances. Lors d’un salon, j’ai contacté un média et il m’a interviewé. Après cela, l’interview vidéo a été diffusé sur son site internet ce qui fut une très belle mise en avant de mon ouvrage. Il faut toujours piocher à droite et à gauche pour trouver des contacts intéressants. Les séances de dédicaces sont très différentes des salons. Les visiteurs ne sont pas venus pour la même chose lors des séances de dédicaces et des salons.

Lors des séances de dédicaces, les personnes sont là pour faire leurs courses et n’ont pas véritablement la tête à acheter un ouvrage. Ce ne sont pas des lecteurs immédiats mais un jour ou l’autre ils le deviendront. Il ne faut donc pas hésiter à leur donner des cartes de visite.

Lors des salons, les personnes sont plus à même d’aller à votre rencontre. Lors de ce type d’événement, j’ai toujours avec moi un plan du circuit de mon parcours jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle pour montrer aux visiteurs ce que j’ai fait. C’est également un centre d’intérêt et un support attirant les visiteurs permettant d’établir un premier contact pour promouvoir mon récit.

Par quels moyens avez-vous bénéficié d’articles dans la presse ? Comment s’est déroulé le contact avec les journalistes ? Quelles ont été les retombées de ces mises en avant dans les médias ?
J’ai contacté les journalistes par téléphone. Lors de la conversation téléphonique, je leur présentais mon ouvrage et mon parcours. Je pense que mon handicap me permettait de bénéficier d’une meilleure écoute et réception à mon message. Lors de mes rendez-vous avec les journalistes, je préparais toujours un petit mot pour les interpeller et attirer leur curiosité concernant mon ouvrage. Les journalistes m’ont très bien accueilli et j’ai bénéficié de 2 articles qui m’ont permis de mettre en place des séances de dédicaces.

Vous attendiez-vous à un tel succès ?
Je ne m’attendais pas du tout à un tel succès ni à autant de témoignages. Ce livre a modifié le poids de mon existence et mon chemin surtout par rapport à mon handicap. C’est un nouvel horizon que je découvre auquel je ne m’attendais pas du tout.

Des conseils à donner aux autres auteurs Edilivre qui lisent cette interview afin de promouvoir leur livre ?
Si j’ai des conseils à donner aux autres auteurs Edilivre, ce serait de ne pas hésiter à se lier avec d’autres auteurs pour profiter de leur expérience. Il faut s’associer avec eux afin de réunir ses forces. De plus, les démarches auprès de la presse sont essentielles. Enfin, lorsque vous contactez des libraires, ne pas oublier de leur déposer des affichettes. Si une séance de dédicaces est prévue, diffusez l’information au maximum afin d’avoir les meilleures retombées possibles. Une dernière petite astuce, pensez à contacter le bulletin municipal de votre ville pour bénéficier d’un article dans ce support. C’est une publicité différente mais tout aussi efficace.

Quels sont vos futurs projets d’écriture ou autres ?
J’ai en tête d’autres projets d’écriture mais ils sont incertains pour que je puisse en parler. Rien n’est encore véritablement défini. Par ailleurs, je souhaiterais reprendre le sac à dos et partir sur d’autres chemins mais pour l’instant je dois préparer ma femme à cette éventualité car cela peut durer, tout de même, 2 mois. Pour les destinations de mon prochain pèlerinage, je pense au Mont Saint Michel ou bien Rome. En tout cas, Jérusalem sera impossible pour moi car le voyage dure plus de 8 mois. Mais une seule chose est sûre : c’est que je reprendrai le chemin et mon sac à dos.