Interview écrite

17 avril 2013
Posté par
Flora

Rencontre avec Jean-Paul Delcourt, auteur de  » Terre permise « 

Terre_permise_EdilivrePouvez-vous introduire, en quelques mots, votre ouvrage Terre permise ?
En l’an 2000, que j’ai commencé à écrire ce livre difficilement qualifiable et classable, reflet de ma personnalité irrationnelle et atypique. Je relate, les secrets des blessures de mon enfance qui m’ont toutefois permis de sceller mon destin et être ce que je suis maintenant, le récit de mes réussites, mes échecs et de mes révoltes, la nostalgie de mes amours et mes amitiés ; un besoin de mieux me connaitre et, réaliser mes rêves les plus fous ! Je dis presque tout, sans trop de manques, pour témoigner de cette vie que l’on qualifie de fleuve pas tranquille, ma vie, je l’assume, la revendique et je veux transmettre, mes rêves inachevés humanistes, d’amour et de tolérance afin de les partager avec ma famille, mes amis et mes futurs lecteurs, et de dire, qu’il ne faut jamais baisser les bras dans l’adversité, ne jamais croire que dans les instants de succès, tout est acquis, tout est éphémère, il faut, vivre debout et toujours en mouvement, ne pas subir, afin d’être plus libre et de pouvoir toujours inventer son avenir ! Toutes mes rencontres, mes voyages ont été intellectuellement très enrichissants, et m’ont permis de découvrir d’autres mondes, d’autres traditions d’autres idéologies, et d’être persuadé que l’Art, est un lien indestructible entre les peuples et les civilisations !

Pourquoi avez-vous choisi ce titre ?
Rien n’est acquis, rien n’est vraiment promis, en politique comme dans beaucoup de cas dans la vie de tous. Les promesses n’engagent que ceux qui veulent bien y croire, un jour ils s’aperçoivent, qu’ils ont été leurré ! 
Les hommes appartiennent à la Terre, la Terre n’appartient pas aux hommes. La Terre est permise, à ceux qui savent l’aimer, et la partager, il en est de en a même en amour en amitié, si l’on respecte, la vie et l’avis de l’autre et réciproquement; que l’on comprenne la différence, et adepte de la tolérance, alors, oui, le titre : Terre permise, prend tout son sens !

Fait-il référence à l’expression biblique de  » terre promise  » ?
A l’expression biblique, peut-être, ce fut pour moi lors de mon premier voyage en 1968 un lapsus mental entre Terre promise et Terre permise ! 
Moi le judéo-chrétien musulman, plus que jamais je veux espérer qu’aux confins de trois continents, carrefour des grandes religions monothéistes, Jérusalem, ville de lumières sera un jour, pour toute l’Humanité modèle de paix et de fraternité. Est-ce donc un crime qui fait tant de victimes si on aime Jérusalem ?

Vous y témoignez du non-respect des demandes testamentaires du grand Salvador Dali après sa mort, en 1989. Quelles informations nous apportez-vous au juste ?
Dali voulait être enterré auprès de son épouse Gala dans le caveau familiale à Pubol, contre la volonté du Maître et malgré une pétition signée par ses amis, les héritiers ont enterré sa dépouille, dans le musée de Figueras près des toilettes , pas de tombeau, une simple plaque de marbre à même le sol, piétinée par les visiteurs ignorants que le Maître git sous leurs pieds ! 
La Fondation Gala Salvador Dali, a été créée par le Maître lui- même et Robert Descharnes, nommé par Dali membre à vie, expert mondial de Salvador Dali de plus amis et confident du Maître pendant plus de 30 ans, d’autres amis de Dali ont participé à la création de la Fondation ! Quelques mois après la mort de Dali, tous les membres amis de Dali furent évincés, et remplacés par d’autres membres dont les principaux dirigeants n’ont jamais connu Salvador Dali. Tout cela est déplorable et pathétique pour la mémoire de Salvador Dali et de son œuvre, ses secrets de succession matérielles et financières ont été pendant des années jalousement gardées, il est temps que le public soit informé et qu’il se face sa propre opinion !

Vous avez d’ailleurs rencontré et édité avec Dali. Quels rapports avez-vous enretenu avec lui ?
Outre les rapports financiers que défendait âprement, son épouse Gala, russe d’origine juive, j’ai eu pour ce couple légendaire une grande admiration. Je pense avoir partagé avec Dali, un respect mutuel et une certaine connivence, Dali avait aimé l’histoire tumultueuse de mon enfance, et de mes origines de sang mêlé. Dali, bien que n’ayant pas trouvé la foi, était passionné par les religions, son œuvre en témoigne. Concernant le Judaïsme et l’Histoire d’Israël, Gala comme Dali, étaient subjugués et admiratifs, par la création de cet Etat, qu’ils trouvaient surréaliste. Alors ma volonté d’éditer, le Mur des lamentations dalinien et la Menorah dalinienne, ne fit que renforcer nos relations !

Quel message voulez-vous transmettre à vos lecteurs à travers Terre permise ?
Essayez, et ce n’est pas aisé, de vivre en harmonie avec vous- même et avec vos proches et les autres, aimez, partagez échangez vos idées sans les imposer, soyez tolérant, car personne n’est détenteur de la vérité, alors, ainsi, peut-être trouverez-vous la terre permise qui est en vous.

Un dernier mot pour vos lecteurs ?
Bonne lecture et visitez le site que j’ai créé pour vous : www.terrepermise.com