Interview écrite

16 avril 2013
Posté par
Flora

Rencontre avec Didier Kelecom, auteur de  » Prophète en son pays « 

Didier_Kelecom_EdilivrePourriez-vous introduire, en quelques mots, votre ouvrage ?
Prophète en son pays est un recueil de sept nouvelles, courtes œuvres littéraires de pure imagination. Seule, la première histoire est un petit roman qualifié de science-fiction. Les autres nouvelles sont de tendances et de genres variés. Trois exemples : Bumb, et ses déchets nucléaires, invente l’écologique dans le fantastique, Euthanasie pas chère … est un débat sur la mort, La Porte raconte une découverte de l’amour dans l’imaginaire. En bref, il y en a pour tous les goûts.

S’agit-il d’un roman, d’un essai ?
J’ai commencé l’écriture par un roman, rédigé en trois mois. C’était mauvais et mal écrit. Le seul point positif était de m’avoir inoculé le virus de l’écriture. Depuis lors, j’ai créé vingt nouvelles dont sept ont été choisies et proposées à l’édition. Je profite des circonstances pour remercier ma femme pour sa patience : la rédaction n’est pas un long fleuve tranquille. Je remercie particulièrement Cécile Weber, l’artiste qui réalisa le dessin qui sert de couverture à ce livre. La nouvelle est mon genre de lecture. Mauvais lecteur, les longues descriptions me fatiguent et si je n’accroche pas, j’abandonne vite le roman commencé. Parce qu’elle va tout de suite à l’essentiel, la nouvelle est une forme littéraire qui me convient. Je me souviens du premier livre que j’ai lu; je devais avoir dix ans. C’était « Crack, chien patagon » de Georges Catelin (1960). En le relisant, j’ai constaté que chaque chapitre était construit à la manière d’une nouvelle.

Votre ouvrage est de la science-fiction. Pourquoi vous intéressez-vous à ce genre particulier ?
En tant qu’ingénieur, j’ai lu beaucoup de livres de science, science dont j’essaye d’imaginer le futur. Mais en lecture de délassement, l’aventure et le rêve m’interpellent. Ma jeunesse a été ensoleillée par le récit des aventures de Bob Morane. Le fantastique et la science-fiction sont des moyens pour sortir d’une vie quelque peu terne et accéder au rêve. Ma science-fiction est douce et facile à comprendre et mon fantastique est imprégné d’ambiguïté, d’incertitude.

Qu’est-ce qui vous fascine chez les astres ?
Observer les astres et l’univers, c’est mesurer l’infini. C’est un défi à l’humanité et à sa finitude. Rechercher les planètes vivantes, c’est se donner un espoir de survie, c’est s’ouvrir à un « autrement ».

Qui sont les personnages de vos intrigues ?
Ni des super-héros, ni des antihéros. Ce sont des gens bien ordinaires, des gens comme vous et moi, dominés par la destinée et ballottés par les circonstances.

Quelle est leur quête ?
Le bonheur, l’amour, l’amitié, la paix du cœur. A la fin de leur vie, certains recherchent une justification à leur existence.

Un dernier mot pour vos lecteurs ?
Soyez les interprètes de mes textes, mettez-y vos idées, imprimez-y votre imagination. Soyez comme ces musiciens qui lisent la partition d’un auteur baroque ou de jazz : jouez les ornements et complétez les voix qui manquent. Improvisez librement.