Interview écrite

8 avril 2013
Posté par
Flora

Rencontre avec Jeannine Biehler, auteur de  » La Caresse d’un rêve « 

Jeannine_Biehler_EdilivrePouvez-vous introduire votre ouvrage en quelques mots ?
Pour ce septième recueil, j’ai mélangé la prose poétique avec les vers rimés ou sans rimes et en laissant des respirations entre les poèmes et la prose, pour casser volontairement le fil de la lecture avec des « pensées » qui donnent un temps de silence au texte.
J’ai très souvent écrit des poèmes sur le rêve où les métaphores et le réel se rejoignent aisément grâce à l’écriture poétique. Mon travail autour de ce sujet est parti du titre : La caresse d’un rêve. Puis, au fil des mois de l’hiver 2011/2012, les poèmes ont pris forme et au printemps dernier, le premier jet du manuscrit était bouclé, ensuite vient le temps du recul et du mûrissement…

Pourquoi avez-vous choisi la forme poétique ?
J’écris de la poésie depuis mon plus jeune âge. Au début, j’écrivais par instinct et sans aucune connaissance de la prosodie et de la versification. Ce n’est que dans les années 2000 que j’ai commencé à m’y intéresser vraiment et j’aimais tellement cette écriture si particulière, que j’ai continué. En 2006, j’ai publié en autoédition, mon premier recueil de poèmes qui est maintenant épuisé. Depuis, tous les ans, un recueil a vu le jour, que j’ai à chaque fois publié en autoédition.

Votre recueil appartient au genre de la prose poétique. Cela signifie-t-il que vous composez à la fois de la prose et des vers ?
Je compose surtout des poèmes qui correspondent plus à ma personnalité. En quelques vers, je raconte une histoire qu’un romancier écrira en quelques dizaine de pages. La prose vient moins spontanément, mais elle est là et sera là de plus en plus, bien que mon prochain recueil sera composé uniquement de poèmes…

Quels sont les thèmes principaux de votre ouvrage ?
Le rêve, bien sûr, l’expérience de la vie, les interrogations par rapport au devenir de la planète, les possibles et les impossibles, la recherche du bonheur, la quête de son moi intérieur.

Quels en sont les tons dominants ?
« La rivière de la vie coule inlassablement et rien ne peut mettre un obstacle à son débit parfois intense, parfois aussi calme qu’un jour sans vent. Son flux suit la rive ensoleillée et reflète alors le miroir de l’être ». Je crois que cela résume bien « l’ambiance » poétique que j’ai voulu donner à mon recueil.

Quels hommes et femmes de lettres vous inspirent ?
Louise Labé et Marceline Desbordes Valmore, merveilleuses poétesses que j’admire beaucoup, Andrée Chédid pour la douceur incarnée, Lamartine et Victor Hugo, pour la dextérité et la beauté de leur plume, Patrick Poivre d’Arvor, Didier Van Cauwelaert, pour leur sensibilité très « féminine » ! Janine Boissard que j’ai rencontré au salon du livre à Colmar et qui a une plume singulière et très imaginative. Quand j’étais plus jeune, je dévorais ses livres… Il y a d’autres auteurs, mais ce serait trop long pour tous les citer. Et puis, aujourd’hui, je lis beaucoup de poésie, des auteurs souvent inconnus du grand public mais qui ont une écriture intéressante et sincère.

Un dernier mot pour vos lecteurs ?
« Cher lecteur, Viens ! Je t’emmène avec moi sur les plaines célestes de l’imaginaire, laisse-toi guider hors des sentiers de la réalité afin de percevoir, au fil de ta lecture, l’empreinte caressante du rêve. Partage avec moi ce voyage poétique, mes mots sont douceur et amour de la vie… Bienvenue en ce jardin !
Jeannine B.  »