Rencontre avec Christian Frattini, auteur de  » Il passe  »

Pourriez-vous présenter, en quelques mots, votre ouvrage Il passe ?
Il s’agit d’un recueil de nouvelles brèves. On peut rencontrer, au fil des pages, la gravité et la légèreté, le sentiment et l’érotisme, la réalité et la fiction, l’humour et la dérision. Parfois en vers, mais plus souvent en prose, je raconte ici des choses vues ou imaginées, toujours romancées. La plante verte prend la parole, l’homosexualité est abordée ; une grande variété de thèmes et de tons se trouve au cours de la lecture.

Pourquoi avez-vous choisi d’écrire des nouvelles ?
Je n’ai pas choisi; mon inspiration a dicté la forme. Quand ma femme m’a dit que je devais écrire, je ne sais pourquoi, en février 2012, je l’ai prise au mot et l’inspiration est venue.

Ce genre vous semble-t-il plus propice à l’expression des sentiments humains ?
Oui. Il me semble que dans ce genre, les descriptions sont plus concises, plus propices à interpeller le lecteur et cette façon d’écrire me convient, elle colle bien avec mon style.

Pourquoi avez-vous choisi ce titre, qui plus est, au présent ?
Après avoir écrit les deux premières nouvelles, l’idée du thème m’est venue naturellement et j’ai cherché à raconter des histoires où quelque chose, où quelqu’un passait. Le présent m’a paru naturel.

Le pronom « il » renvoie-t-il à un personnage, à une personne en particulier ?
Une personne, une chose ou un évènement ; parfois même dans le sens d’« Il trépasse ».

Vos nouvelles ont-elles une thématique centrale ?
Je l’ai écrit ci-devant, j’ai été inspiré par les histoires du train et du facteur; chacun passe et un évènement en découle. Pourtant, dans le récit le plus long, la dernière partie m’a été suggérée par l’idée du port de la jupe féminine et masculine; la jupe ne passe pas, elle se passe… et bien plus facilement que le pantalon !

Quels auteurs de nouvelles vous inspirent ?
Quand j’écris, je ne pense qu’à mon « travail » et je ne sais pas si mes lectures présentes ou passées ont une influence sur le résultat.

Un dernier mot pour vos lecteurs ?
Les personnes qui ont déjà lu ce recueil me disent avoir ri franchement à certains passages et avoir pleuré à d’autres moments. Je vous souhaite bonne lecture, loin de l’indifférence.