Rencontre avec Lauriane Blanc, auteur de « Ecrits schizophréniques »

Pouvez-vous introduire, en quelques mots, Ecrits schizophréniques ?
Il s’agit de ma définition atypique de ce terme auquel on a attribué un titre de registre maladif. J’émets mes hypothèses en général par rapport à tout cela.

Votre recueil comporte des poèmes, des nouvelles, des citations. Etes-vous attachée au mélange des genres et des registres littéraires ?
Je pense que c’était une idée novatrice que d’émettre un amalgame littéraire, cela dit l’écriture pour moi se rattache également à un sujet quelconque et unique.

A quoi se rattache précisément le terme de « schizophrénie » dans votre recueil ?
C’est la que la polémique s’instaure, car je prends cette idée comme un don ou une évolution de niveau de conscience plus ou moins utilisée ou niée par les personnes concernées.

S’agit-il d’un thème d’ensemble ?
Je pense que tout est relatif donc de ce fait, oui en quelque sorte. La souffrance évoquée dans cet ouvrage en général reflète un ensemble lié à ce terme.

Vous inspirez-vous d’une certaine réalité pour en parler ?
Oui, en effet, je m’inspire de mon vécut pour pouvoir affirmer car je pars du principe que l’on n’affirme rien sans savoir ni vécu.

Votre recueil comporte-t-il une part autobiographique ?
Oui, il représente mon ego dans sa totalité.

Un dernier mot pour vos lecteurs ?
Je pense que vous avez tous accès à mes idéaux, vous qui êtes ou non concerné par ce terme de schizophrénie. Ceci est à la fois un support d’aide par le biais de conseils, de nouvelles idées révolutionnaires qui pourront vous permettre de remettre bien des choses en question. Une réflexion naîtra en vous et suscitera des accords ou mêmes des désaccords. Le but recherché est simplement de vous faire passer le mot.