Interview écrite

4 février 2013
Posté par
Flora

Rencontre avec Marcel Dumas, auteur de  » Rose noire « 

Marcel_Dumas_EdilivreMarcel Dumas, présentez-nous votre ouvrage Rose noire ?
Rose noire est avant tout un roman policier et d’aventures. À partir d’un simple message sur un réseau social, Facebook en l’occurrence, le sort d’un homme désemparé par le décès accidentel de son épouse, va se jouer. Le héros, Arnauld Dorléac, va accepter l’invitation à rejoindre le groupe d’amis d’une inconnue, sans penser à mal, un seul instant. Le piège ne va pas tarder à se refermer et, grâce aux conseils éclairés de sa fille, également utilisatrice de réseaux sociaux, il finira par comprendre qu’il s’agit d’un complot organisé à son encontre. Rose Noire  est également une histoire d’amour que le lecteur découvrira peu à peu, au fil de l’intrigue.

Expliquez-nous le titre de votre roman Rose noire ?
Ce titre représente tout simplement le prénom et le nom de l’héroïne du roman, Rose Noire, magnifique métisse franco-gabonaise, au centre de l’effrayante conspiration.

Pourquoi avoir choisi d’écrire une fiction mettant en avant les réseaux sociaux ?
Tout simplement parce qu’il est courant de recevoir des messages d’invitation à de nouvelles amitiés, dont le but est de lier une relation bien au-delà de ce qu’elle devrait être. Je vous laisse deviner, ce dont il s’agit… Plusieurs fois, j’ai vécu cette situation et, après avoir accepté une invitation, je me suis très vite rendu compte des objectifs réels de ma « nouvelle amie », lesquels n’étaient pas très… « catholiques ». Ces messages peuvent provenir de différents continents. Il faut, bien entendu, faire le tri et faire preuve d’un certain stoïcisme, dans de telles situations.

Souhaitiez-vous faire passer un message à travers vos écrits ?
Il serait malhonnête, de ma part, d’affirmer le contraire ! Il est certain que chacune de mes histoires contient, au-delà de tout aspect fictionnel, un message, qu’il soit social, politique ou bien catastrophiste, comme c’est le cas pour l’un de mes derniers romans que vous avez publié en 2012, « Vingt ans, avant… », dans lequel le péril nucléaire est omniprésent.
« Rose Noire » est en quelque sorte un « avertissement » de ce qui malheureusement se pratique sur les réseaux sociaux, mais, je pense ne pas être le seul à avoir connu ce genre de déboire. J’en ai profité pour écrire cette histoire à rebondissements, dont le suspens tient le lecteur en haleine, jusqu’à la dernière page. Ma phrase-clé résume la situation : « Ce ne sont pas les réseaux sociaux qui sont dangereux, mais, c’est ce que l’on en fait… ».

Quels sont vos auteurs de référence ?
Dans ma jeunesse, j’aimais beaucoup la science-fiction et les romans d’aventure. Jules Verne m’a permis de découvrir la lecture et combien de nuits me suis-je échappé dans de merveilleuses aventures avec Bob Morane, du belge Henri Vernes (encore un !). Par la suite, j’ai lu divers romanciers tels que, Henri Troyat, Hervé Bazin, Jerzy Kosinski (L’oiseau bariolé), Guy des Cars, l’incontournable Frédéric Dard et bien d’autres.
En fait, j’ai toujours été attiré par les fictions, de tous genres. Mon goût prononcé pour l’écriture, j’ai pu le mettre en pratique dès que j’ai commencé à voyager à travers le monde pour mes besoins professionnels. J’avais alors le temps d’écrire durant les longs trajets. Mais, je n’ai concrètement cherché à être édité qu’après être parti en retraite, sachant que je disposerais, alors, de suffisamment de temps pour m’occuper sérieusement de mes romans et me frotter aux lecteurs, dans les salons du livre que je fréquente assidument.

Quels sont vos projets pour l’avenir ?
Ecrire, encore et encore ! Je réserve la période automnale et hivernale à l’écriture, étant bien occupé le reste du temps par d’autres plaisirs (jardinage, pêche, champignons), au beau milieu de la nature luxuriante de ma région d’adoption, la Lorraine (je suis originaire de la région niçoise). J’ai de nombreuses histoires en tête, toutes aussi différentes les unes, des autres, que je compte bien mettre en exergue, tant que je le pourrai. J’essaie de garder le rythme de deux à trois romans par an, dès qu’ils sont parvenus à maturité, dans mon esprit en perpétuelle effervescence.

Un mot pour vos lecteurs ?
Sans eux, que serait un auteur et existerait-il, seulement ? Je ne peux que les remercier de manifester autant d’intérêt pour mes ouvrages et de leur fidélité, lorsqu’ils viennent à ma rencontre, lors de manifestations littéraires. C’est toujours un plaisir d’avoir cet échange qui nous lie dans une même passion, LE LIVRE, et, c’est pour eux que je me dois de continuer à laisser filer ma plume pour coucher sur de nouvelles pages de singulières histoires qui sont, un peu, les leurs…