Rencontre avec Maxime Guedat, auteur de  » Amour, haine et tristesse  »

Maxime Guedat, présentez-nous votre recueil de nouvelles Amour, haine et tristesse ?
C’est un recueil de nouvelles qui sont assez variées mais qui restent quand même très proches. Elles ont pour thème principal l’amour, la haine ou la tristesse. Cependant, ce ne sont pas les seuls thèmes. On peut citer, par exemple, l’abandon d’un homme dans Le Guerrier Tombé ce qui montre bien que n’importe qui peut ressentir de la tristesse face à la solitude, que même le plus brave des guerriers n’est pas protégé de ce sentiment. J’ai aussi voulu exposer mes sentiments, en les exacerbant pour la plupart. Amour, haine et tristesse est divisé en trois parties : la première regroupe toutes les nouvelles dont le thème principal est l’amour, la seconde n’est composée que d’une seule nouvelle, c’est l’amour. Enfin, la dernière c’est la haine. J’ai décidé de placer la seule nouvelle dont la fin est heureuse, et qui est la plus longue, au milieu, pour créer un effet de surprise. En effet, le lecteur ne s’attend pas à ce qu’au milieu de toutes ces nouvelles sombres il y ait une note d’espoir. Une note d’espoir car, même si la tristesse est souvent présente, il faut toujours se dire que le bonheur nous attend, il peut être loin, comme très proche. Il n’est pas nécessaire de le chercher puisqu’il vient souvent à vous, sans forcément que vous vous en rendiez compte immédiatement. C’est cela que j’ai voulu montrer dans Un héros amoureux.

Comment vous-êtes-vous mis à l’écriture ?
L’écriture m’est venue naturellement, comme une subite envie de manger, ou de dormir par exemple. J’ai ainsi commencé un roman que je n’ai jamais fini. L’écriture de ce roman a duré entre 3 et 4 ans puis j’ai abandonné, laissant de côté l’écriture pendant une année. C’est en seconde, lorsque j’ai appris par mon professeur de français qu’il y avait un concours d’écriture portant sur la nouvelle que je me suis mis à écrire. Cependant j’ai mis du temps avant d’écrire la nouvelle, je n’ai donc jamais pu l’envoyer pour le concours mais je l’ai gardée pour le recueil de nouvelles. Ce n’est pas la meilleure, mais c’est ma première nouvelle.

D’où vous vient votre inspiration ?
Mon inspiration me vient souvent de faits que j’ai vécu, de mes souvenirs, de mes envies, de mes peurs. En bref, de tous mes sentiments que j’ai pu avoir. Cependant, je n’écris pas forcément sans avoir un quelconque sentiment à décrire, à montrer. J’écris car j’ai envie d’écrire. Il m’arrive d’ouvrir une page blanche Word (car j’écris par ordinateur) sans avoir eu d’idées préalables pour écrire. Je commence d’abord par un mot, puis je fais une phrase, puis un paragraphe. Finalement, je découvre ce que je vais écrire au fur et à mesure que le texte avance. Je n’ai donc pas forcément de sources d’inspiration.

Que recherchez-vous dans l’écriture ?
Je ne cherche pas grand-chose. Comme je l’ai dit avant, j’écris parce que j’ai envie d’écrire. Je n’aspire à rien en écrivant. Mon unique désir lorsque j’écris, c’est le fait d’écrire. Ce n’est qu’en ayant écrit que je me sens bien, que je me sens apaisé. Ceci, je ne le cherche pas lorsque j’écris car ça pourrait compromettre ce que je veux écrire.

A quel type de lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Je ne cherche pas à viser une catégorie particulière de personne, même si, certains adolescents peuvent se sentir directement concernés. Pourtant, les sentiments sont universels, donc n’importe quelle personne pourra se sentir concernée.

Quelle serait la fonction première qu’un livre doit remplir auprès de vos lecteurs ?
Pour ce qui est de mon livre, je pense que sa fonction première serait de faire comprendre aux lecteurs qu’ils ne sont pas les seuls à ressentir ces sentiments, à avoir subi ces malheurs. Mais je pense qu’un livre doit être là pour faire rêver, s’évader.

Quels sont vos projets pour l’avenir ?
Je pense écrire plusieurs romans, dans des périodes différentes, dans des genres différents. Je n’ai pas plus d’informations pour l’instant.

Un mot pour vos lecteurs ?
Un auteur n’est rien sans lecteur, tout comme le lecteur n’est rien sans auteur. Ce sont deux entités complémentaires. C’est pourquoi je remercie mes lecteurs et mes futurs lecteurs. J’espère qu’ils apprécieront mon livre.