Interview écrite

2 novembre 2012
Posté par
Flora

Rencontre avec Lucie Capucin, auteur de « Calixthe, la demoiselle de Wimereux »

Quel est le titre du livre que vous avez publié chez Edilivre ?
J’ai récemment publié Calixthe, la demoiselle de Wimereux qui est la suite de l’histoire sentimentale Les moulins de Montreuil. J’ai également publié deux polars Histoire d’un tueur : machine Gun Jack dont la suite est Le Diable de Chicago ainsi qu’une nouvelle Notre fils, cet inconnu.

Comment en êtes-vous venu à l’écriture ?
Depuis l’enfance, j’ai toujours adoré lire, aller au cinéma pour voir des films.

C’est de là qu’est venue l’idée d’écrire, d’inventer des personnages, des histoires, pour me créer mon propre monde. J’ai d’abord écrit pour moi-même plus que pour les autres. Ensuite, j’ai souhaité être lue, non pas par désir de célébrité, mais pour me confronter aux avis des autres sur ce que j’écrivais. Après plusieurs échecs de tentatives auprès d’éditeurs, découragée et déçue, j’ai abandonné l’écriture pendant des années. Un ami m’ayant parlé d’Edilivre qui l’avait édité, j’ai tenté ma chance et j’ai enfin réussi à être éditée en 2010, puis en 2011 et 2012. Grâce à Edilivre, je me suis de nouveau lancée à fond dans l’écriture, qui reste ma grande passion. Je souhaite être lue et appréciée, car un écrivain n’existe que s’il est lu.

Que vous apporte l’écriture ?
Ma famille ou mes connaissances ne prenaient pas mes « petites histoires » au sérieux. Mais depuis que je suis publiée des membres de ma famille, des amis et des connaissances ont apprécié mes livres (presque tous ont acheté tous mes ouvrages) et m’encouragent donc à continuer. Cela m’apporte une certaine reconnaissance, que je n’avais jamais connue auparavant. Je suis quelqu’un d’ordinaire, qui mène une vie ordinaire, mais grâce à l’écriture, je vis quelque chose d’extraordinaire. L’écriture est un formidable exutoire, un moyen d’expression incomparable.

Quels sont les auteurs qui vous inspirent ?
Beaucoup, car j’ai toujours énormément lu. Pour les romans policiers, j’aime Jean-Patrick Manchette, Harlan Coben, Franck Thilliez, certains auteurs de la collection Polars en Nord dont Patrick Vast et Emmanuel Sys. J’adore certains auteurs romantiques anglais comme Jane Austen, les soeurs Bronte et français comme Stendhal, Lamartine, ainsi que des auteurs comme Boris Vian pour son roman L‘écume des jours et Henri Troyat. La lecture du roman Tueur à gages de Graham Greene a fortement déterminé mon intérêt pour les tueurs à gages ainsi que le livre-documentaire magnifique de Martin Monestier,Tueurs à gages qui est malheureusement introuvable mais j’ai pu l’étudier à la bibliothèque municipale de Lille. Pour les romans historiques ou sentimentaux, j’aime les auteurs américains comme Margaret Mitchell et russes tels que Tchéckhov, DostoIevski. Cette liste n’est pas exhaustive. Je n’ai jamais cherché à les copier mais à créer mon propre style et mes propres histoires.

Quels sont les thèmes abordés dans vos livres ?
Ce sont des thèmes universels: l’honneur, la vengeance, l’amitié, la passion amoureuse et les secrets de famille. Pour moi, la lecture d’un roman, tout comme un voyage, est un extraordinaire moyen d’évasion du quotidien, et l’écriture une façon de vivre une autre vie à travers d’autres personnages, d’autres histoires.

Si vous deviez définir votre style d’écriture, quels termes choisiriez-vous ?
D’après les avis donnés, mon style est simple, clair, facile à lire, sans descriptions ni fioritures, donc agréable. Il est fait pour plaire au plus grand nombre.

Quel serait le plus beau compliment qu’un lecteur puisse vous faire ?
Qu’il me demande la suite du roman qu’il vient de lire ou si j’en ai écrit d’autres!

Avez-vous d’autres projets littéraires ?
La suite de mon 4ème roman Calixthe, la demoiselle de Wimereux est intitulée Apolline, la princesse du Cap Blanc Nez. Ce roman est en cours de lecture par le comité de lecture d’Edilivre. Plusieurs romans sont en cours d’écriture. J’ai adhéré au club des Auteurs du Nord d’Edilivre ainsi qu’à l’ADAN (Association des Auteurs du Nord) afin de pouvoir participer à des festivals ou salons du livre. Je compte aussi contacter des journalistes et libraires régionaux, afin de mieux me faire connaître.

Un mot pour vos lecteurs…
Pour ceux qui n’ont pas lu mes 2 premiers romans dans la catégorie policier, on peut lire les premiers chapitres sur le site d’Edilivre. Si vous êtes fans de l’Amérique à l’époque de la prohibition, des histoires d’amours passionnels mêlées à des histoires de mafia et de tueurs à gages, lisez-les ! Je tiens à remercier vivement tous ceux et celles qui ont aimé mes romans et m’ont ainsi encouragée dans ma passion.