Interview écrite

4 septembre 2012
Posté par
Marie

Rencontre avec Mohamed Chorfi

Le fascinant bâtisseur de dolmen est votre premier ouvrage publié chez Edilivre. De quoi parle-t-il ?Mon premier ouvrage parle et traite d’un thème bien spécifique, l’homme de la préhistoire régional. Je souhaite, à travers cet ouvrage, partager et mettre en évidence le fait que la région d’El Garça de Souk-Ahras (l’est Algérien) renferme une immense et considérable nécropole de l’âge de pierre.

Pourquoi avoir choisi d’écrire sur ce sujet ?J’écris et j’écrirai encore sur le sujet de la préhistoire afin de démontrer, par mes romans, une réalité longtemps mitigée et mise dans l’ignorance sans que personne ne s’y intéresse ou n’en connaisse vraiment le fondement. C’est une réalité qui nous concerne tous, car sans les hommes du passé lointain nous ne sommes rien. Alors que quelques irresponsables préfèrent les appeler par cette allocution de « Jouhala », c’est-à-dire « les ignorants ».

Quelles ont été vos sources d’inspiration pour cet ouvrage?Tout d’abord ma femme et mes enfants qui, dès les premiers instants de ma curiosité envers les anciens vestiges, m’ont soutenu. Ils m’aident la plupart du temps à rendre des visites répétées aux sites de la préhistoire. Aux trois régions dénommées El Garça (Souk-Ahras), Ras el Kef (Roknia de Guelma) et Bounouara prés de Constantine. Je me suis également inspiré d’une certaine nostalgie, d’amour et de grand respect envers les hommes du passé, nos anciens ancêtres directs. Depuis le début, je me vois sans cesse confronté aux interdits de certains de nos responsables hiérarchiques dans le milieu de l’archéologie. L’état use de bon sens tout en déversant des sommes faramineuses à la préservation des sites archéologiques. Ils font la sourde oreille sans nous laisser la moindre chance de démontrer au public que nous possédons un trésor immense sur les nécropoles du passé. Nos sites disparaissent graduellement sans laisser de traces, et le monde va continuer de tourner sans même se douter qu’à cet emplacement existait des habitats du néolithique.
Ce sont ces raisons qui me donnent la force de caractère pour écrire sur le passé afin que tout le monde connaissent un jour, la vérité sur les hommes de la préhistoire.

Voulez-vous faire passer un message avec cet ouvrage?
Bien sur ! Avec cet ouvrage unique dans la région je voudrai, entre autre, faire  passer un message fort tout en sensibilisant le lecteur que la région de Souk-Ahras qui renferme non pas un seul site, mais plusieurs sites considérables sur l’homme de la préhistoire et qu’il faudrait mettre en évidence avec des études et des recherches sérieuses.

A quel type de lecteur est dédié votre livre? A toute personne, quelle que soit son origine. Mais également à l’association des enfants de Taghaste installée en France, à son président Gilbert krec Quaranta, aux citadins de la ville de Souk-Ahras et aux personnes passionnées par l’histoire des anciens. Mais j’aimerais surtout essayer de sensibiliser nos responsables hiérarchiques.

Parlez-nous de vos projets à venir.Avec mon premier roman publié, les Editions Edilivre, que je remercie du plus profond de mon cœur, m’ont ouvert la voie. Désormais, ma passion de l’écriture s’est renforcée et j’userai de mon temps libre pour écrire d’avantage sur nos origines.