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Rencontre avec Philippe Chretien, auteur de «Faces à Farce 2»
4 avril 2019
Posté par
Éditions Edilivre

Rencontre avec Philippe Chretien, auteur de «Faces à Farce 2»

 

Présentez-nous votre ouvrage.

Faces à farce 2, est la suite du premier opus, dans lequel je présentais des scènes de la vie ordinaire, sous un regard dégenté ou décalé. Le premier Opus contenait également des textes précédement écrits à l’occasion de ma participation aux ateliers théâtre de la Compagnie Topaze. J’aime explorer le côté burlesque, ironique ou drôle de situations qui paraissent simples au départ et deviennent cocasses.

 

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Lors du premier opus, largement inspiré d’un atelier d’écriture auquel j’ai participé en 2016-2017, et qui semblait un aboutisement logique à ce travail, je fourmillais d’idées, et j’en ai forcemment gardées sous le pied. J’ai eu envie d’aller au bout de cette expérience, tout simplement. Il y a également deux textes écrits en collaboration avec deux comédiens de la compagnie, écrits à l’occasion d’un spectacle d’atelier adultes.

 

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

J’essaye de toucher un public large, avec un seul but : rire de situations, dans lesquelles tout le monde pourrait retrouver une partie de soi. Qui n’a pas passé un oral du bac ? Qui n’a pas observer son environnement en remarquant des gens avec cette impression de scène, déjà vue, revue ou quotidienne ? Qui n’a pas connu de moment ou finalement la réalité lui échappe un peu ? La seule différence est le traitement humoristique de la situation, qui tenderait parfois à ne pas l’être. Si en plus je peux toucher des troupes théâtrales à la recherche de textes sur toutes sortes de situation, j’achète !

 

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Je ne cherche pas la délivrance d’un message. Nous sommes dans une société et une période, où il y a tellement de messages, d’informations, de nouvelles, d’anecdotes, et de flux médiatiques que finalement on n’y prête plus vraiment attention. Mon but est de divertir, suprendre, et rire des situations décrites et des personnages, qui peuvent être à la fois monsieur ou madame tout le monde, et suciter un réel engouement. J’aime aussi jouer avec les mots, les consonnances, les raisonnances, et les sens. (un peu comme dans cette phrase) . Il m’arrive aussi de pouvoir sortir de la morale établie.

 

Où puisez-vous votre inspiration ?

Bien évidemment de mon expérience, de mon histoire, même si il n’y a pas dans ces textes d’autobiographie à proprement parler. J’aime me poser face à une situation donnée, prévue, et pré-déterminée et l’exploiter finalement sous un angle inattendu. J’aime penser à l’angoisse, que tout le monde connait un jour, en se disant, tiens ça, ce n’était pas prévu. J’aime l’idée d’ aller là où on n’attend pas, et dévier de l’évidence en explorant des situations sous un angle surprenant.

 

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Je termine une pièce, écrite il y a longtemps. J’essaye de la moderniser un peu, pour la rendre plus actuelle. Une histoire ou les faux semblants, les évidences, les non-dits, et les cachoteries compliquent la situation de départ. J’ai commencé un projet tout autre qui tournera autour de recherches généalogiques, et de l’histoire d’ancètres ou de gens en périphérie de ceux ci au début du 20 ème siècle et pendant la première guerre mondiale. Une chronique familiale au sens large, ou les personnages réels ont connus des chemins héroiques ou tragiques ou les deux , et des destinées à la fois surpenantes, étonnantes, mais aussi fatales.J’essaye de retracer leur parcours respectif sans pour cela y porter un jugement. Certains se croisent dans cette série de personnages. C’est un travail qui demande là une autre approche de l’écriture.

 

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Je vous invite bien évidemment à découvrir mes ouvrages, et j’aimerai aussi avoir des retours d’expériences sur ces séries de textes. Prenez du plaisir et j’espère qu’ils vous apporteront autant de plaisir, de curiosité, et d’envie de vous initier au théâtre, que j’en ai eu à les écrire.